A Saint-Mandrier, IMS se tient prêt
S’il n’était pas informé de l’annonce, le retour des épreuves de l’America’s Cup à Toulon n’est pas une vraie surprise pour lui. « Ça discute depuis un moment », assure Denis Pellegrino, président d’IMS Shipyard. Très impliqué en , le chantier naval mandréen (spécialisé dans la réparation et la maintenance de yachts) avait servi de “base technique” aux voiliers. Et pour cause, l’immense site d’IMS (l’ex-base aéronavale de St-Mandrier) permet de mettre à disposition des équipages, des techniciens et des journalistes, près de m² de terreplein, ainsi que des hangars, des bureaux et des salles d’activité. Et outre les équipements, le chantier naval avait assuré le déchargement des containers transportant les bateaux, la manutention, le montage des tentes et l’assistance technique nécessaire, jusqu’à la mise à l’eau des bateaux. «Les équipages étaient ravis de nos conditions d’accueil. Ils nous ont d’ailleurs assuré qu’ils reviendraient avec plaisir, d’autant qu’ils pouvaient disposer d’un espace qu’ils n’ont jamais eu lors des étapes précédentes. Qui plus est, avec accès direct au site de navigation. » Pour , le patron d’IMS se déclare donc « prêt à les accueillir de nouveau, avec grand plaisir, à partir du moment où l’événement se déroule dans le créneau du er juin au septembre, période qui correspond à une baisse traditionnelle d’activité pour nous ». Et Denis Pellegrino d’envisager cette perspective avec bonheur puisque l’édition de l’America’s Cup avait généré, pour IMS, «un retour commercial intéressant car l’événement a beaucoup fait parler de nous. Pour preuve : des capitaines de yachts nous en parlent encore aujourd’hui ! En plus, nous avions pu accueillir des bateaux que nous n’avions jamais eus, comme ceux des sponsors de l’épreuve. Et puis, c’est important aussi pour notre personnel puisque cela nous permet de facturer des heures de maintenance dans une période où le chantier tourne habituellement au ralenti ».