Guide Michelin : combien de dans le Var et sur la Côte d’Azur ? nouveaux étoilés
Le guide Michelin s’apprête à dévoiler son édition 2017, la cent huitième de son histoire. Sur 4 360 restaurants distingués, on connaîtra jeudi soixante-dix nouveaux étoilés. Pour l’heure, c’est encore le temps du secret et des suppositions. Voici nos pistes pour la Côte d’Azur. Au plus haut niveau, les noms de Bruno Oger (La Villa Archange, au Cannet) pour les Alpes-Maritimes et de Christophe Bacquié à L’Hôtel du Castellet pour le Var sont à juste titre cités pour la troisième étoile (1).
Les frères Tourteaux enfin ?
À deux étoiles, dans une short-list de douze maisons, certaines dans les Alpes-Maritimes et le Var sont plus particulièrement «suivies» par Michelin : Le Château de la chèvre d’or à Eze-Village (Arnaud Faye), La Réserve de Beaulieu (Yannick Franques), Le Cap Estel à Ezebord de mer (Patrick Raingeard), Flaveur à Nice (Mickaël et Gaël Tourteaux), Les Bacchanales à Vence (Christophe Dufau), Le Relais des moines aux Arcs (Sébastien Sanjou)… Le guide rouge affectionnant l’homéopathie, on peut imaginer un scénario moins étoffé qui étoilerait une table de palace et une adresse en ville. Dans le premier cas, Le Château de la chèvre d’or fait figure de favori. Chef deux étoiles venu de Chantilly (L’Auberge du Jeu de Paume), Arnaud Faye y a remplacé l’été dernier Ronan Kervarrec (2). Incontestable à ce niveau, Arnaud Faye s’inscrit dans la longue histoire étoilée de ce Relais & Châteaux auquel Jean-Marc Delacourt apporta pour la première fois deux étoiles en 2000, cotation toujours maintenue depuis. Et si Nice tenait enfin son deux étoiles « en ville » ! Elles rejoindraient celles de JeanDenis Rieubland au Chantecler (Le Negresco). On ne voit que Flaveur pour les obtenir, restaurant passionnant de créativité, où le talent des frères Gaël et Mickaël Tourteaux mérite d’être reconnu à sa vraie valeur. Quant à la sélection des « une étoile », tout aussi précieux pour la vitalité gastronomique et l’économie d’une région, elle risque une fois encore de faire le plus de déçus avec, dans le meilleur des cas, une ou deux distinctions pour la Côte d’Azur. 1. Deux adresses seraient nominées, avec un favori, le 1947 de Yannick Alleno (Le Cheval Blanc, Courchevel). La perte d’un trois macarons parisien (Frédéric Antonau, Pré Catelan ?) serait également acquise. 2. Ronan Kervarrec apporterait ses 2 macarons à L’Hostellerie de Plaisance (Saint-Emilion), de même que Yoann Conte à Veyrier-du Lac et Alexandre Gauthier à La Madelaine-sous-Montreuil, près du Touquet.