Chemin San-Peyre: vers la fin de la discorde?
Le quartier San-Peyre-Avenir, dont le comité d’intérêt local (CIL) a tenu son assemblée générale vendredi dernier, va-t-il retrouver sa sérénité ? Il semble que oui. Après des années de discorde et d’embrouillamini juridique autour de la rénovation du chemin de SanPeyre, une décision municipale vient enfin de clore le débat, en décidant pour 2017 et 2018 la mise en oeuvre de gros travaux de rénovation de la voirie et de construction de murets et clôtures au profit des riverains ayant cédé de leur terrain pour l’alignement de la chaussée.
Élagage des chênes demandés
La stabilisation des accotements et le réaménagement des réseaux téléphoniques et électriques le long du chemin sont également au programme. Les riverains souhaiteraient d’ailleurs que les lignes soient enterrées, une initiative actuellement à l’étude selon Paul Mourrot, conseiller municipal délégué à la voirie et aux relations avec les CIL. Mais d’une discorde l’autre : un autre problème nécessite un règlement rapide, selon Jean-Jacques Meyer, vice-président du CIL. Les chênes en bordure du chemin de l’Avenir ont un besoin pressant d’élagage. Ils devraient en effet, pour des raisons évidentes de sécurité, être étêtés car ils atteignent des hauteurs de plus de douze mètres et leurs branches sont dangereusement proches des câbles électriques. Dans un autre ordre d’idée, le président Alain Jérôme et les administrateurs du CIL souhaitent que le cas de la plage du Monaco fasse l’objet d’un réexamen. Celle-ci vient en effet d’être « site remarquable », ce qui empêche la moindre construction. Or, pour les riverains, la création d’une paillote démontable serait à même, par la présence quasi-permanente d’un plagiste sur place, de sécuriser les lieux et d’éviter les actes récurrents de vandalisme perpétrés tous les étés sur le site.