Var-Matin (Grand Toulon)

À travers les continents

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Damas accusé de pendaisons à large échelle avant les négociatio­ns

Le régime syrien est accusé par Amnesty Internatio­nal d’avoir pendu quelque  personnes en cinq ans dans une prison près de Damas, deux semaines avant des pourparler­s de paix prévus à Genève pour tenter de régler le conflit. Ces personnes, exécutées entre  et  dans la tristement célèbre prison de Saydnaya, étaient en majorité des civils qui s’opposaient au régime de Bachar al-Assad, indique l’ONG dans son rapport publié hier. Amnesty dénonce une « politique d’exterminat­ion » et estime que ces exécutions « constituen­t des crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité ». Le rapport détaille que, au moins une fois par semaine, des groupes pouvant atteindre jusqu’à  personnes, étaient extraits de leurs cellules pour des procès arbitraire­s, battus puis pendus «en pleine nuit dans le secret le plus total ».

Attentat-suicide près de bureaux à Kaboul : au moins  morts

Un attentat-suicide a de nouveau visé des fonctionna­ires afghans, hier à Kaboul, faisant au moins  morts parmi les employés et les visiteurs de la Cour suprême, fauchés à l’heure de sortie des bureaux. Selon un bilan provisoire du ministère de la Santé,  personnes ont été blessées dont au moins un enfant, « mais ce bilan pourrait s’aggraver », a estimé un porteparol­e. « Le kamikaze s’est avancé à pied et a déclenché sa charge sur le parking » dans l’enceinte de la Cour suprême, à l’heure où les employés allaient embarquer à bord des bus qui les raccompagn­ent, a rapporté un porte-parole du ministère de l’Intérieur. Mais selon un responsabl­e de la Cour joint à l’intérieur, l’attentat s’est produit près du guichet où le public vient récupérer les passeports, ce qui expliquera­it que les victimes se comptent aussi parmi les visiteurs.

Roumanie : le président suggère une démission du gouverneme­nt

Le président de centre droit roumain Klaus Iohannis a laissé entendre, hier, devant le Parlement qu’il souhaitait une démission du gouverneme­nt socialdémo­crate pour « résoudre la crise » provoquée par une tentative d’assoupliss­ement de la législatio­n anticorrup­tion. Le Premier ministre social-démocrate Sorin Grindeanu, interrogé par les journalist­es, a répété hier qu’il n’envisageai­t pas de démissionn­er et ajouté qu’il présentera­it en détail sa position lors d’un débat prévu aujourd’hui. Face à une vague de manifestat­ions sans précédent depuis la chute du communisme, il avait annulé dimanche un décret controvers­é qui aurait permis à des hommes politiques d’échapper à des poursuites judiciaire­s. Toutefois, « l’abrogation du décret et un éventuel limogeage du ministre de la Justice ne sont pas suffisants », a jugé le chef de l’État.

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