Var-Matin (Grand Toulon)

L’équipe : de l’enfer au paradis...

- Les Hyérois poursuiven­t leur folle remontée. Les Monégasque­s en ont d’ailleurs fait les frais en encaissant un cinglant -.

A la pause (-) et avec l’expulsion ultra sévère de Cousyn (e), l’optimisme n’était pas de rigueur dans les travées de Bon-Rencontre. Qu’allait-il se passer ? Marignane-Gignac va faire tourner le ballon en s’appuyant sur sa maîtrise collective, fatiguer les Toulonnais pour mieux les planter en fin de match. Eh bien pas du tout. La troupe de Veilex s’est rebellée. Avec intelligen­ce. En faisant deux fois plus d’efforts… Le coach envoie un signal fort avec la rentrée de Preira à la place de Moulet (e). Un -- osé. Et là tout bascule. Le Sporting joue haut. Bayo et Buisson récupèrent de nombreux ballons au milieu et les frères Gomis sont diabolique­s en pointe. Surtout David, totalement retrouvé qui se replace pour défendre et fait mal en attaque.

Derby à quitte ou double Les latéraux Cantareil et Borges apportent énormément et l’orchestre toulonnais récite une partition parfaite. Quatre beaux buts et surtout au moins dix occasions franches sur l’ensemble des  minutes, car la première période, bien que contraire, n’était pas mauvaise, loin de là. Il fallait un déclic… Il est arrivé. C’est par cette frénésie offensive que le Sporting recollera sur Rodez. Il faut simplement ne pas oublier le corollaire de générosité obligatoir­e pour rééditer ce type de performanc­es. La frustratio­n et la pression doivent être transformé­es en éléments désinhiban­ts pour enfin réussir une grosse série. Et le prochain match à Louis-Hon, face à

l’Etoile, est sans doute le plus gros défi qui attend le Sporting sur cette phase retour. Pour que cette victoire contre Marignane-Gignac ne soit pas simplement un sursis mais au contraire le début de la remontée impossible…

Newspapers in French

Newspapers from France