Tonquédec : « Nous avons tous pleuré ! »
Série Le comédien parle du tournage de l’ultime saison de Fais pas ci, fais pas ça, diffusée sur France 2
France 2 diffuse, à partir de ce soir, la neuvième et dernière saison de Fais pas ci, fais pas ça. Guillaume de Tonquédec, alias Renaud Lepic dans la série, actuellement à l’affiche de la pièce La Garçonnière, à Paris, ne cache pas son émotion. Comment a été prise la décision d’arrêter la série ? Moi, je n’ai jamais voulu arrêter, j’ai toujours adoré la série. C’est une décision de France 2 et de la production. On ne voulait pas faire la saison de trop. C’est sûr qu’il vaut mieux arrêter au plus haut pour ne décevoir personne plutôt qu’à cause de mauvaises audiences. Je prends cela comme un signe du destin en me disant que
Fais pas ci… s’arrête, et que quelque chose d’autre chose va m’arriver, mais je suis triste.
Comment s’est déroulé ce tournage ?
On était un peu émus avant et, une fois qu’on a été dedans, on a travaillé. Donc, c’était comme les autres saisons jusqu’au jour où on s’est retrouvés pour les deux derniers épisodes. La production a eu l’idée de réunir tous les comédiens, mais aussi tous les techniciens et le personnel administratif pour la scène finale, qui se passe dans un théâtre. Symboliquement, c’était très joli.
Vous avez aussi tourné en Inde…
Le fait de partir dans ce pays si différent de la France et de rencontrer les Indiens a été une très belle et forte expérience pour nous tous, le tout par 45 °C à l’ombre ! C’était comme une parenthèse. Pour autant, ce voyage n’était pas qu’un prétexte, il y avait une vraie idée scénaristique derrière.
Comment avezvous réagi à l’annonce du dernier plan ?
Nous avons tous pleuré ! J’avais écrit une petite chanson qui s’appelait Fais pas ci, c’est fini, sur l’air de « Capri, c’est fini ». Canelle Carré-Cassaigne (Charlotte) et Alexandra Gentil (Tiphaine) avaient aussi rédigé un petit texte bouleversant, remerciant leurs faux parents pour ce qu’on leur a apporté. Ce qui est touchant dans la série, c’est que les deux filles avaient 12 ans quand elles ont commencé.
Comment qualifieriezvous les liens que vous avez tissés tous ensemble ?
Familiaux, je dirais. Il y a une vraie estime réciproque et une telle compilation de souvenirs que cela marque pour la vie. Quelle chance d’avoir fait ça !