L’avion solaire bientôt exposé dans un musée?
Quel sera l’avenir de Solar Impulse ? S’il a réussi à survoler les cinq continents, l’avion solaire, deuxième prototype né de l’esprit de Bertrand Piccard, n’a plus vocation à retrouver les airs. En novembre dernier, c’est par cargo que l’embarcation d’envergure – entièrement démontée – a quitté Abu Dhabi où elle s’était posée le 26 juillet dernier. Direction sa terre d’origine, la Suisse. Solar Impulse en pièces détachées dort aujourd’hui dans un hangar de l’aérodrome de Dübendorf, là même où il a été construit et où l’équipe travaille.
Plusieurs pistes
Une équipe qui, depuis plusieurs semaines, a choisi de transporter l’exploit environnemental de Solar Impulse dans le domaine de l’écologie. Notamment via la création de l’Alliance mondiale pour les technologies propres, lancée en marge de la COP22 à Marrakech, en novembre dernier. En parallèle, Bertrand Piccard explore actuellement diverses pistes quant à l’avenir de l’avion solaire et sa présentation au public. « Des musées du monde entier ont d’ores et déjà montré leur vif intérêt à accueillir Solar Impulse, mais aucun d’eux ne dispose de suffisamment d’espace pour un avion de cette taille. Nous avons également envisagé de le réassembler et de le faire voler à nouveau pour des démonstrations mais, là encore, le hangar de Dübendorf est trop petit », fait savoir l’équipe qui envisage d’utiliser l’avion pour le développement de futurs projets technologiques. Pour mémoire, le premier prototype, de Solar Impulse, crée au début des années 2000, est visible depuis mars 2015 à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris, le plus grand musée des sciences d’Europe.