Ne pas faire du tourisme...
Après trois défaites à domicile, les Raphaëloises effectuent leur premier déplacement en Ligue des Champions cet après-midi face à Bakou. Et si elles créaient la bonne surprise ?
Qui a déjà visité Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan ? Si vous questionnez votre entourage, il est fort probable que peu de monde lève la main... La situation risque d’être similaire avec l’équipe de Saint-Raphaël, où elles sont pourtant nombreuses à avoir évolué un peu partout en Europe. Après trois défaites à domicile lors des trois premières rencontres de Ligue des Champions, il pourrait donc être tentant de faire de ce déplacement un simple voyage touristique.
Les billets verts font recette
Et découvrir, après un périple de plus de dix heures en avion, une ville située sur les bords de la mer Caspienne, faite de contrastes entre une cité fortifiée, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, et une ville moderne, composée de gratteciel et façonnée par les pétrodollars. Ces mêmes billets verts qui ont permis à cette capitale de deux millions d’habitants de posséder trois clubs de très haut niveau : le Lokomotiv, le Telekom (champion du monde des clubs en 2011), et l’Azerrail donc, que les Varoises ont affronté à l’aller. Une équipe qui a remporté deux coupes d’Europe, qui possède des stars comme la Thaïlandaise Malika Khatong ou la Monténégrine Tatjana Bokan, mais qui n’avait pas impressionné outre mesure au match aller, malgré sa victoire au palais des sports Jean-François Krakowski (3-1). Après deux sets passés à s’adapter au niveau européen, à la vitesse de jeu supérieure, ou à ces ballons propres à la Ligue des Champions, si différents de la Ligue A, les Raphaëloises s’étaient révoltées.
Sans pression : un coup à jouer
Elles avaient fort logiquement remporté la troisième manche, avant de faire jeu égal dans la quatrième et d’échouer finalement de peu. Sans pression du résultat, à l’extérieur, les joueuses de Bregoli ont la possibilité de faire un coup si elles débutent, cette fois, la rencontre du bon pied. Dans le cas contraire, il pourrait être tentant de finir ce match en touriste afin de préparer au mieux le retour en France. Car après quelques heures d’avion, elles affronteront Évreux dimanche, en championnat, avec un tout autre enjeu. Ce jour-là, leur entraîneur aimerait sans doute les voir lever les mains pour une autre raison que pour une question d’ordre touristique.