«Sans mixité sociale, je n’aurais pas acheté»

Raphaël, de La Seyne à Toulon

Raphaël, ce père d’une famille recomposée (cinq enfants de  ans à  ans) prend peu à peu ses marques dans le nouvel appartement qu’il occupe depuis quatre mois. « Je commence à me poser et vais découvrir petit à petit avec ma compagne la ville », dit-il. Locataire d’une vieille maison de ville à La Seyne, celui qui se considère désormais comme « un Toulonnais » a choisi d’acquérir un bien. Pourquoi ? « Le premier facteur a été le rapport qualité-prix », répond-il, trouvant plus « avantageux d’acheter dans le neuf que dans l’ancien. » Prospectant « dans le bassin toulonnais et les communes avoisinantes », Raphaël et sa compagne, Noura, ont été séduits par l’écoquartier de Font-Pré. « Le fait qu’il va y avoir une mixité à tous les niveaux, notamment social avec la présence de logements a été un des facteurs de notre décision, explique Raphaël. C’est important dans la mesure où à l’heure actuelle il y a trop de laissés-pour-compte et d’a priori. Et pas uniquement au niveau social. On n’est plus à une époque où il faut que chacun s’occupe de soi. Dans la société dans laquelle on vit, il est important de s’occuper un peu de son voisin et de donner une chance à tout le monde. » Ce nouvel acquéreur trouve aussi un intérêt à la présence de commerces de proximité. « Lorsque j’achète un bien, la question que je me pose toujours est : est-ce que je vais pouvoir le revendre ? Pour cela, il importe que cela concerne un maximum de personnes qui peuvent bénéficier de commerces essentiels.»