Au volant de la Honda NSX
La Honda NSX est de retour ! Elle fait sa révolution en adoptant une chaîne de traction hybride constituée de quatre moteurs pour une puissance combinée de 581 ch. Une incroyable vitrine du savoir-faire de Honda.
Son look Si l’attente fut longue, la surprise est de taille, car Honda revient sur le segment des supercars avec une GT lourdement armée technologiquement. Sous sa plastique aux lignes acérées et aux angles marqués, la nouvelle Honda NSX s’affiche ouvertement bestiale. Les éléments en carbone (lame de spoiler, dérives et toit) renforcent son caractère racé et très exclusif. La Japonaise affiche une aérodynamique soignée qui participe à son équilibre à haute vitesse. Ainsi, les ouvertures du bouclier avant canalisent l’air afin de réduire les turbulences sur les roues tandis que des ouïes de débourrage permettent l’évacuation de l’air présent dans les passages de roues. Ce n’est pas tout puisque Honda a travaillé sur le flux d’air global afin de limiter les turbulences tout en augmentant l’appui avec un large diffuseur arrière et un aileron carbone disponible en option.
Une fois installé dans cette nouvelle NSX, À bord
chaque commande tombe parfaitement sous la main, faisant corps avec son conducteur. On découvre un environnement dédié au pilotage et à la conduite résolument sportive. Dans ce véritable coupé deux places, l’espace à bord est généreux pour la catégorie, même si l’on manque d’espaces de rangement et que les rares présents se montrent peu pratiques. La position de conduite est parfaite et naturellement basse, alors que le champ de vision est optimisé par une planche de bord plate surmontée d’une casquette en carbone, et des montants de pare-brise relativement fins, qui ne perturbent pas les angles lorsqu’il faut prendre la bonne trajectoire. Les sièges, de type baquet et recouverts de cuir, calent parfaitement les occupants dans les appuis. Au volant La NSX combine quatre moteurs : un V6 biturbo 3.5 l de 507 ch, placé en position centrale arrière, deux moteurs électriques de 37 ch et 73 Nm de couple chacun pour alimenter les roues avant et un troisième moteur électrique de 48 ch, qui « booste » le V6 à l’accélération. La puissance combinée est de 581 ch, pour des accélérations électrisantes ! La NSX propose 4 modes de conduite. Le « Quiet » exploite l’autonomie électrique ; en « Sport », on réveille la bête et en « Sport+ » on bascule dans le monde magique de la véritable GT. Enfin, le mode « Track » permet de tutoyer les étoiles sur la piste. Sur la route, la NSX enroule les virages avec une facilité déconcertante, aidée par les moteurs électriques dans les roues avant. Ils équilibrent le châssis grâce à la gestion du vecteur de couple sur chaque roue et aident à placer le train avant sur un rail en le rendant très incisif lors de l’inscription en entrée de courbe. Côté finances La supercar japonaise démontre qu’électrique et thermique peuvent faire bon ménage dans une sportive, lorsque la technologie est au service de la performance. Toutefois, le ticket d’entrée (hors malus) est au minimum de 200 000 euros, avec l’option imposée des disques céramique à 11 700 euros, auquels on ajoute 2 300 euros pour le pack qui contient la navigation, celle-ci n’étant pas fournie de série !