L’art et la culture au service de l’humanitaire
Non, la culture n’est pas un luxe, un entre-soi étriqué. Elle peut au contraire devenir un vecteur d’intégration des migrants et des réfugiés. » C’est en tout cas ce qu’affirmaient, haut fort une partie des quatorze étudiants de la licence professionnelle « médiation culturelle », réunis hier au théâtre Liberté pour détailler leur projet (1). Avec beaucoup d’énergie et de compétence, un mois durant, ils donneront de la cohérence et de la visibilité aux actions d’associations très engagées. Mieux encore : par le chant, la danse, la musique ou les traditions culinaires, ils y associeront les migrants euxmêmes.
Des temps forts jusqu’à fin mars
Tout d’abord, le 28 février à 21 h au cinéma Verneuil à La Valette, il y aura une projection du documentaire israélien Entre les frontières qui s’intéresse au demandeurs d’asile africains retenus dans le désert du Néguev, suivie d’une conférence-débat avec Jean-Marc Lilling, avocat spécialiste des droits des migrants dans ce pays. Le 2 et 3 mars à 20 h 45 au théâtre Comédia, la compagnie Le Bruit des hommes jouera The Great disaster, l’histoire d’un passager clandestin italien embauché au noir comme plongeur à bord du Titanic. Les expositions à L’Hélice le 7 mars, le repas solidaire du 9 mars aux Amis de Jéricho, le repas international du 28 mars à la Fac de Lettres à La Garde suivi de la projection du film Les Migrants ne savent pas nager ou le concert de musiques du monde du 28 mars au café-théâtre de la Porte d’Italie seront autant d’occasions de prendre conscience que, si problème il y a, il ne vient pas des réfugiés mais plutôt de la façon dont on les accueille. 1. Outre les structures déjà citées, l’École supérieure d’art et design TPM, Le réseau éducation sans frontières, l’association SOS Méditerrannée, et l’association Mundozica sont partenaires. 2. Contact : reot.marine@laposte.net tél. 06.13.30.35.68.