La psychogénéalogie pour connaître ses racines
Journaliste pendant vingt ans, la Toulounnaise Annie Tranvouëz a changé de cap il y a quelques années pour se dédier à la psychogénéalogie. Auteure de plusieurs ouvrages sur la connaissance de soi, cette psychogénéalogiste vient de publier son nouveau livre Psychogénéalogie et physique quantique, paru le mois dernier. Il s’agit d’un ouvrage réalisé à quatre mains, avec la participation de Marc Henry, physicien quantique au CNRS de Strasbourg. Rencontre avec Annie Tranvouëz.
Qu’est-ce que la psychogénéalogie? Le travail de psychogénéalogie permet aux gens de connaître leurs racines. C’est une discipline, qui allie la géographie, l’histoire, ou encore la mythologie et qui permet de répondre à cette simple question : « D’où vienton?» Lorsqu’on sait d’où on vient, on sait qui on est. Et, ainsi, l’avenir peut être envisagé. Aujourd’hui, je constate que les gens ne savent rien sur leur histoire, leur passé. Je pense que la psychogénéalogie devrait être enseignée à l’école pour lutter contre ce déracinement.
Quel est l’intérêt d’une fusion de ces deux disciplines, la psychogénéalogie et la physique quantique ? Marc Henry a permis d’apporter des preuves scientifiques, de corroborer le travail des psychogénéalogistes. Je le remercie infiniment. Pour la physique quantique, le temps n’existe pas et nous sommes dirigés par notre subconscient qui est ammoral. C’est tout à fait ce dont nous parlons en psychogénéalogie.
Vous expliquez que les connaissances de l’Homme ont doublé depuis ans. Mais n’est-ce pas le triomphe de la quantité sur la qualité ? Le monde va toujours en avançant. Avec la télévision et la communication, les enfants sont au courant de tout maintenant. Je considère qu’on ne peut pas vraiment dire que c’est mieux ou moins bien qu’avant. Il s’agit surtout d’une nouvelle forme d’intelligence.
À qui s’adresse votre ouvrage ? À tout le monde ! C’est ouvert à ceux qui souhaitent faire revivre le civisme et lutter contre le déracinement. Aujourd’hui, nous sommes toujours trop occupés, trop pressés, débordés. Il faut davantage se relier à soi-même.