Politique : Anticor lance sa charte éthique à Nice
Engagée dans la lutte contre la corruption et le gaspillage de l’argent public, l’association Anticor s’est réunie, hier soir, à l’Atelier 17 à Nice, pour médiatiser sa charte éthique dans le cadre de la campagne pour les élections présidentielles. «Depuis 2007, nous proposions cette charte aux élus qui étaient peu empressés de la signer, souligne Jean-Noël Falcou, co-référent d’Anticor 06. Cette fois-ci, c’est aux électeurs que nous soumettons cette charte, pour qu’au moment du vote, ils choisissent le candidat qui s’engage à la respecter. » Dans cette charte, figurent dix points passant au crible les avantages.
« Renforcer le noncumul des mandats »
Comme l’impunité des présidents de la République et des parlementaires pendant leur mandat, les moyens accordés aux anciens présidents de la République, leur siège à vie au Conseil constitutionnel, la réserve parlementaire, «outil de clientélisme ».
«Tout cela est à supprimer, poursuit Jean-Noël Falcou, élu « sans étiquette » au conseil municipal de Vallauris (Alpes-Maritimes). Comme est à renforcer le non-cumul des mandats. Il n’y a là rien de révolutionnaire. D’autres pays européens l’ont fait. Pourquoi pas nous ? » Lancée sur Internet, cette charte éthique a recueilli 10 000 signatures.(1) «Et ce n’est pas terminé. Jusqu’aux élections présidentielles les citoyens peuvent la signer en ligne. Ce qui nous permettra de faire pression sur les candidats pour qu’ils respectent cette éthique en politique afin de rendre notre démocratie plus vertueuse. » 1. La charte est disponible sur www.change.org ou www.anticor.org.