Assistants parlementaires : nouvelle perquisition au siège du Front national
Une nouvelle perquisition a eu lieu, hier, au siège du Front national à Nanterre (Hauts-deSeine) dans le cadre de l’affaire des soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen. L’information a été dévoilée par le parti dans un communiqué. Une information judiciaire a été ouverte le décembre pour abus de confiance et recel, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé. « Pour la seconde fois a lieu une perquisition des mêmes bureaux, s’agissant des mêmes faits présumés, ce qui confirme que la première perquisition a été infructueuse », a commenté le FN au sujet de cette enquête. « Il s’agit à l’évidence d’une opération médiatique dont le seul but est de tenter de perturber le bon déroulement de la campagne électorale présidentielle et de tenter de nuire à Marine Le Pen, au moment même où sa candidature effectue une importante percée dans les intentions de vote, notamment pour le second tour », a réagi le FN, dans un communiqué. Vendredi, Marine Le Pen avait démenti avoir reconnu l’emploi fictif de son garde du corps comme assistant parlementaire, contredisant un rapport de l’organisme antifraude de l’Union européenne. Cet organisme avait été saisi en janvier sur dénonciation anonyme. À cette époque, les soupçons portaient sur les conditions dans lesquelles étaient employés et payés assistants d’élus frontistes au Parlement européen, car leurs noms apparaissaient aussi sur l’organigramme du parti en France.