Giteau incertain face à Bayonne
Venu au soutien de Mike Ford en conférence de presse, Richard Cockerill estime qu’il est essentiel que tout le monde se resserre et positive à ce stade de la saison...
Arrivé à Toulon mi-janvier pour donner un coup de main à Mike Ford et un nouvel élan à cette équipe, l’ancien entraîneur de Leicester, Richard Cockerill est aujourd’hui embarqué à part entière dans la galère toulonnaise. Malgré les difficultés qui s’enchaînent, il ne désespère pas de la quitter grandi en juin... Si tout le monde positive et fait preuve de caractère !
Mourad Boudjellal vous a parlé cette semaine et estime qu’il y a eu une prise de conscience du groupe. Qu’en pensezvous ? On vit un moment difficile mais la saison n’est pas finie. Il reste la Champions Cup et sept matches de Top dont quatre à domicile. Ce sont tous des matches très importants. La saison est dure mais c’est la vie. Il faut juste rester positif et travailler. L’esprit de l’équipe est bon. Il y a maintenant beaucoup de pression autour de nous. On le sait. Y a-t-il eu une vraie prise de conscience des joueurs ? Oui, mais pas seulement au niveau des joueurs. Tout le club est concerné. Mike est un bon entraîneur, il travaille très dur. Ce n’est pas une excuse mais entre les blessés, l’absence des internationaux, la qualité de Brive, on peut expliquer nos problèmes... L’important est de rester positifs. Les supporters aussi car ce club est le coeur de la ville. De notre côté, on doit faire un bon match samedi. On attend maintenant depuis six mois de retrouver la patte de Mike Ford sur le terrain. Qu’estce qui bloque ? La responsabilité est partagée. Il y a eu beaucoup de changements d’entraîneurs en cours de saison et c’est toujours plus difficile de construire dans ces conditions. Ce n’est pas une excuse, mais il y a aussi eu des problèmes en dix avec les blessures de TrinhDuc et Giteau qui tiennent un poste très important. Ici, c’est compliqué. Je suis là depuis deux mois maintenant et je vois combien c’est difficile de trouver de la continuité dans ce championnat très relevé. Maintenant, on a beaucoup de pression, les joueurs la sentent et le plus important de rester positif. On doit travailler dur pour montrer notre caractère... À Brive, le match était dur, les conditions compliquées. On n’a pas été assez disciplinés avec et sans ballon aussi, mais Mike a parlé aux joueurs de ce problème... Dal Maso estime que certains joueurs ne s’investissent pas assez. Vous aussi ? J’espère que non. Vous avez vu le match à Brive ? Je n’ai pas eu l’impression que Duane Vermeulen ou Juanne Smith faisaient semblant... Je le répète. Tout le club doit maintenant rester positif car on est toujours en vie... Considérez-vous qu’une victoire samedi sans bonus sera un échec ? L’objectif est de gagner le match. Si on les gagne tous, on est sûr d’être champions de France. Quand on pense d’abord à gagner avec le bonus, cela crée souvent des problèmes car les joueurs se mettent une pression supplémentaire. À vouloir trop vite marquer trois essais, ils peuvent oublier les bases du rugby. Le premier objectif est de marquer le premier essai. Et après le deuxième... L’attente ce week-end est grande. Perdre serait une catastrophe. On sait tout
On doit travailler dur pour prouver notre caractère ”
ça. Mais on n’a pas encore perdu.
La suspension de Duane Vermeulen vous embête ?
Le règlement est le même pour tout le monde. On est un peu déçu de ne pas l’avoir comme de ne pas pouvoir disposer de Mamuka Gorgodze, Guirado ou Charles Ollivon, car Bayonne est une bonne équipe. Êtes-vous toujours content d’être venu à Toulon ? Je suis toujours content. Pour moi, quand il y a des problèmes, dans la difficulté, on voit les caractères des hommes. Pour bien finir la saison, on veut montrer que ce groupe a des tripes. ça ne viendra pas comme ça. Mais on veut vraiment bien faire. On va prendre les matches les uns après les autres. Ces sept matches s’apparentent à notre quart de finale de champions cup. À chaque fois, on devra être concentré à %.