La vallée du Gapeau regarde désormais vers l’agglomération
Vallée du Gapeau Après Solliès-Pont qui s’était officiellement porté candidat seul pour intégrer la future métropole toulonnaise, les quatre autres maires lui ont emboîté le pas
Finalement c’est presque main dans la main, le regard tourné vers l’ouest, que les cinq villages de la Communauté de communes de la Vallée du Gapeau (CCVG) voient leur futur. Un scénario à peine croyable il y a quelques semaines à peine. Et pourtant. Hier, Raymond Abrines (La Farlède), Bruno Aycard (Belgentier), François Amat (Solliès-Toucas) et Roger Castel (Solliès-Ville) accompagnés par le président de la CCVG, Christian Flour, ont porté une parole commune pour annoncer leur intention de rejoindre la future métropole toulonnaise. Une date pas anodine. Il y a moins de 15 jours, la loi n°2017-257 relative au statut de Paris et l’aménagement métropolitain autorisant la création de la métropole toulonnaise est parue, accordant un délai de deux ans pour sa mise en place en remplacement de l’actuelle communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée (lire par ailleurs). « On souhaite faire partie de la future métropole, c’est dans l’air du temps, explique au nom de tous, Bruno Aycard. Il y a une cohérence territoriale ».« La métropole est un élément majeur dans la structuration du département. On n’a jamais été favorable à faire partie de la communauté d’agglo, précise Christian Flour, mais il s’agit là d’une opportunité pour nous comme pour l’ensemble de l’aire toulonnaise. Notre zone d’activités, c’est l’aire toulonnaise... »
« On est dans l’aire toulonnaise »
La volonté de Solliès-Pont de quitter la CCVG pour se rapprocher de TPM a été un élément déclencheur, mais pas moteur. « La finalité de Solliès-Pont était de quitter la CCVG et d’intégrer l’agglo qui n’a pas plus de compétences que nous précise le maire de Belgentier. « On aurait pu aller vers l’est et Porte des Maures, reconnaît Christian Flour. Mais on est devant une réalité, on est dans l’aire de vie toulonnaise. À partir du moment ou la Métropole existe, ça modifie la donne. Avec la volonté de départ de Solliès-Pont, soit on continuait à 4, soit on passait à la Métropole. On pense qu’il est plus logique, plus efficace qu’on bascule à 5. Si on reste à 4, on aura un travail difficile qui va donner lieu a des polémiques continuelles. Le mieux est de passer tous ensemble à la Métropole, sinon ça va être un bordel monumental », ajoute-t-il. Le quintet insistant entre autres sur le moteur pour l’économie de l’Ouest Varqui pourrait être ainsi créé. « La mise en commun de nos infrastructures et actions publiques apportera une plus grande satisfaction des besoins de nos populations », soulignent les cinq élus dans un communiqué commun.