Var-Matin (Grand Toulon)

Nice sait aussi gagner petit

Avec 12 victoires par un but d’écart, Nice joue aussi à l’économie, notamment contre les « petits », comme son visiteur Caen, seule équipe à l’avoir battu en Ligue 1 cette saison avec Monaco

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Le cri « 1-0 pour Nice ! » a souvent retenti cette saison à la fin des multiplex de radios, déjà trois fois rien qu’en 2017. Archétype du Petit Poucet devenu champion de France, Montpellie­r avait remporté treize matches par un but d’écart la saison de son couronneme­nt (2011-2012), dont deux 1-0 contre le Gym, d’ailleurs. L’OGCN connaît la voie à suivre s’il veut continuer à rêver. « Tous nos matches se tiennent le plus souvent à peu de choses. On le sait et cela ne changera pas », reconnaît l’entraîneur niçois, Lucien Favre. La solution ? « Il faut jouer et se procurer plus d’occasions », explique-t-il, et ne pas vouloir à tout prix rendre la monnaie de sa pièce à Caen, seule équipe avec Monaco a avoir battu Nice cette saison en championna­t. Une victoire étriquée aurait largement suffi au technicien suisse contre d’autres petits, Metz (0-0) ou Bastia (1-1), car Nice a aussi plus de mal en 2017.

Des absences qui se ressentent

La baisse de régime du Gym et le recours aux scores serrés correspond­ent surtout à la période où le club a été le plus cabossé par les blessures et les absences. Après un début de saison tranquille du côté de l’infirmerie, Nice a avancé depuis mi-décembre tour à tour sans Dante, véritable leader naturel, sans son capitaine Paul Baysse ni ses ailiers Dalbert et Ricardo Pereira et, même parfois sans son gardien Yoan Cardinale. Mario Balotelli a aussi quelque chose d’un peu étriqué depuis la reprise de janvier. Il n’a marqué qu’un but, mais reste sur un bon match à Dijon (victoire 1-0, bien sûr). « Il est parfois difficile à cerner, raconte Jean-Michael Seri. Toujours de bonne humeur dans le vestiaire. Mais sur le terrain, son comporteme­nt peut parfois nous mettre en difficulté. Je parle beaucoup avec Mario pour savoir comment il veut le ballon car mon rôle est de mettre les attaquants dans les meilleures dispositio­ns pour finir. »Ce soir, une fois suffira peut-être.

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(Photo P. L.) Un seul but suffit souvent à l’OGC Nice.

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