Var-Matin (Grand Toulon)

Claque de fin

La lourde défaite concédée à Montpellie­r (33-25) met un terme à une série de trois victoires consécutiv­es. Il va vite falloir se relever

- LAURENT SEGUIN

Évidemment, comparée à la fessée infligée aux joueurs du PSG mercredi soir sur la pelouse de Barcelone, la gifle dont on parle ici ressemble presque à une caresse. Tout au plus à une vulgaire petite tape sur les doigts, assenée par un ours en peluche. Mais la correction reçue mercredi des mains montpellié­raines (33-25) fait quand même mal aux vice-champions de France. D’abord parce qu’elle punit le SRVHB en l’obligeant à descendre du podium de Starligue. Mais également parce que ce coup de massue est aussi un coup d’arrêt après les trois victoires, en coupe de France face à Nîmes, en Starligue toujours contre les Nîmois, puis en coupe EHF contre Ribnica.

« Pas mal d’équipes ont pris des raclées à Montpellie­r »

Et c’est justement ce déplacemen­t en Slovénie qui semble avoir pesé dans la balance, comme dans les jambes varoises d’ailleurs. Onze heures de car à l’aller pour rallier Ljubljana, la même chose au retour pour rentrer à SaintRapha­ël, ajoutez à cela les absences de Dipanda et d’Abily et vous obtenez un effectif que certains disent usé. «On a des rotations en moins avec les absences de joueurs cadres, analyse l’arrière Geoffroy Krantz . On a aussi fait près de 24 heures de bus pour un déplacemen­t difficile en Slovénie et je ne veux pas que ce soit une excuse, mais ça peut être une explicatio­n. Alors bien sûr, les Montpellié­rains sont allés en Ukraine avant de nous recevoir, mais ils sont habitués à gérer ce genre de périodes. Ils ont peut-être plus l’habitude de jouer tous les trois jours que nous, c’est un grand club ».

« Ça ne veut pas dire que l’équipe va mal »

Une grande équipe dans laquelle ne figurent peut-être pas Messi, ni Suarez et Neymar, mais avec Dolenec et ses dix buts, ou encore Fabregas et son quatre sur quatre, le MHB a fait des dégâts dans la défense varoise. «Ça a été la débâcle en seconde période, mais ça ne veut pas dire que l’équipe va mal, tempère Krantz. Et puis on peut rebondir dès samedi contre Ribnica à la maison (en coupe EHF, Ndlr). C’est l’avantage de jouer plusieurs compétitio­ns en même temps ». Oui, les Varois peuvent toujours se consoler en se disant que contrairem­ent au PSG, eux sont toujours en course pour un titre européen.

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(Photo PQR/Le Midi Libre) Pour Da Silva, le SRVHB a trop vite rendu la balle aux Montpellié­rains.

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