Var-Matin (Grand Toulon)

« L’après-événement est aussi important à gérer que l’événement »

-

« Pratiqueme­nt  % de l’équipe éducative et des élèves sont présents, nous redémarron­s les cours pleinement aujourd’hui. » Hier matin, Emmanuel Ethis, recteur de l’académie de Nice, Philippe Castanet, sous-préfet de Grasse et Michel-Jean Floc’h, inspecteur de l’académie, se félicitaie­nt du presque retour à la normale dans le lycée. Ils annonçaien­t le maintien de la présence policière aux abords de l’établissem­ent visé, aussi longtemps que nécessaire. Pour rassurer et éviter des attroupeme­nts qui pourraient s’avérer contre-productifs ou dangereux. « Nous retournero­ns ensuite à un comporteme­nt plus normal avec des patrouille­s dynamiques quand on le jugera opportun, précisait Philippe Castanet. Ce qui est beaucoup plus utile en matière de sécurité publique. » Un volet sécurité rassurant pour tout le monde, couplé à la mise en place d’une cellule médico-psychologi­que, « parce qu’il est évidemment très important de parler », poursuivai­t Michel-Jean Floc’h : « Psychologu­es de l’Éducation nationale, médecins, infirmiers et assistants sociaux sont là pour aider et accompagne­r les personnels et les élèves qui le souhaitent ». Alors que, jusqu’à maintenant, les élèves souhaitent parler essentiell­ement en groupe et en classe et pas de manière individuel­le, « dans l’après-événement, il est possible qu’il y ait des nécessités de soutien. Ce que nous ferons, le temps qu’il faudra, en interne et en externe. Les hôpitaux se sont mobilisés pour répondre à des demandes de ce type, à Grasse ou à Nice. L’après-événement est aussi important à gérer que l’événement en lui-même », continuait l’inspecteur. « Nous devons réfléchir à la façon dont on peut avancer ensemble et travailler en toute sécurité dans les établissem­ents scolaires», concluait Hélène Fouque, infirmière du lycée.

Newspapers in French

Newspapers from France