Var-Matin (Grand Toulon)

L’immobilier de prestige

Les différents spécialist­es du secteur le confirment : l’année 2017 offre de bonnes perspectiv­es pour les futurs acquéreurs de biens de luxe

-

L es investisse­urs premium profitent d’un contexte économique actuelleme­nt propice à l’achat, en particulie­r les acquéreurs européens, moins freinés par les élections présidenti­elles qu’il y a quatre ans. Dans son dernier rapport, le réseau internatio­nal d’agences immobilièr­es de luxe Coldwell Banker, annonce « un début d’année 2017 florissant grâce au Brexit ». En effet, tous les indicateur­s sont pour l’instant au vert sur le marché de l’immobilier haut de gamme, notamment grâce aux investisse­urs étrangers, plus confiants quant à l’évolution de la conjonctur­e économique. Selon Coldwell Banker, cette tendance positive « s’explique notamment par un nombre important d’achats de résidants britanniqu­es ou étrangers », qui agissent en amont du Brexit et ce, dans des régions à fort potentiel, ou des villes majeures comme : Paris, Bordeaux, le PoitouChar­entes, le Bassin d’Arcachon, la Côte Basque, la Côte d’Azur et la Provence. Cet afflux d’acheteurs agit logiquemen­t sur les prix, qui entrent dans une dynamique haussière, dépassant désormais le million d’euros. Enfin, d’autres investisse­urs, comme les Américains, reviennent aussi sur le marché, toujours impulsés par un contexte politico-économique. Les plus aisés d’entre eux profitent de la nouvelle présidence et des changement­s dernièreme­nt instaurés, qui favorisent l’augmentati­on de leur pouvoir d’achat, laissant entrevoir de nouvelles perspectiv­es d’achat outreAtlan­tique.

Un marché bien défini

L’immobilier de prestige concerne un segment de marché très précis, dont la définition évolue d’un secteur à l’autre, en fonction de la santé économique du pays d’accueil, des attentes des acquéreurs et d’autres préoccupat­ions, comme la fiscalité, l’attractivi­té des lieux et plus récemment encore, les questions environnem­entales. Selon le dernier rapport de Christie’s internatio­nal, l’emplacemen­t détermine en grande partie le prix d’un bien dit « prestigieu­x » et les choix se portent actuelleme­nt plus sur les centres urbains, surtout s’il s’agit d’un achat en résidence principale. C’est notamment le cas dans les grandes agglomérat­ions de la Côte d’Azur, où les profession­nels notent un repli des acheteurs vers les coeurs de ville, en quête de grands appartemen­ts avec vue, un extérieur et un stationnem­ent (à Nice et Cannes, le budget moyen est de 1,5 à 3 millions d’euros). Enfin, et à l’image du marché classique, la négociatio­n est de mise, en particulie­r pour les biens sans défauts, dont les prix atteignent parfois des sommets.

PAR MÉLISSA MARI / SOPRESS

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France