Var-Matin (Grand Toulon)

«Un manque pour les gamins»

Questions à Frédéric Meyrieu, ancien internatio­nal et éducateur au Racing FC Toulon co-organisate­ur

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Ancien internatio­nal Espoirs, Frédéric Meyrieu a joué à Toulon, Marseille, Bordeaux ou Lens. Aujourd’hui éducateur dans son club du Racing FC (ancien club coorganisa­teur), le Toulonnais a disputé le Festival Espoirs sur le terrain et en coulisse.

Le départ du tournoi est-il une grosse perte pour la ville? Oui, ce Festival est une institutio­n. C’est l’un des plus gros organisés par des amateurs et c’était aussi une belle récompense pour les enfants de l’école de foot. Ne plus avoir d’autographe­s, de photos, ça va faire un manque pour eux. Se retrouver aujourd’hui sans le Festival est vraiment dommage.

Ces dernières années, on a vu des tribunes parfois peu remplies, ainsi qu’un envahissem­ent de la pelouse (de Mayol) en . Le Festival est-il toujours une référence aujourd’hui ? Oui, c’est clairement un tournoi d’une qualité exceptionn­elle. Je l’ai joué en  contre Hristo Stoichkov (futur Ballon d’or , Ndlr). Le niveau était hallucinan­t. Et ça ramenait énormément de monde dans les tribunes. D’ailleurs, je crois qu’un tournoi similaire se monte en Bretagne chez les plus jeunes (catégorie des moins de  ans, Ndlr). Quant à l’envahissem­ent de la pelouse, ce n’était rien de bien méchant…

Est-ce une manière de préserver la pelouse pour le rugby ? Je ne sais pas. Mais c’est dommage parce que je pense que le tournoi était viable ici, même à LéoLagrang­e. Je ne sais pas comment se sont déroulées les négociatio­ns, mais rien n’est possible sans concession… Beaucoup rêvent de foot pro à Toulon, et je le dis : rugby et football sont viables sans problème.

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