Un corps découvert près du lieu du «crime de La Seyne »
L’enquête sur le meurtre de Tamaris pourrait progresser rapidement après la découverte d’un corps à proximité du lieu du drame. Le colocataire de la victime s’était volatilisé
L’enquête sur le crime de Tamaris, à La Seyne-surMer, a rebondi avec la découverte d’un cadavre à proximité de l’immeuble dans lequel Szymon Kalinowski, 22 ans, a été tué d’un coup de couteau dans le thorax dans la nuit du 19 au 20 mars (lire nos éditions précédentes). Mercredi, en fin d’après-midi, un homme chargé de surveiller une résidence inoccupée s’est aperçu que le corps d’un homme méconnaissable flottait dans le « bassin d’agrément » situé sur le terrain de la propriété.
Troublantes coïncidences
La date du décès, qui remonterait à plusieurs jours, n’est pas connue avec précision, le « gardien » n’effectuant pas de ronde quotidienne. Fait troublant, le lieu de cette macabre découverte est mitoyen de la résidence Les Terrasses de Tamaris où vivaient Szymon Kalinowski et son colocataire, Mateusz Kosmowski. Ce dernier – recherché vainement par la police judiciaire (PJ) de Toulon – s’était volatilisé avant que le corps de son compatriote polonais ne soit mis au jour, lundi 20 mars, dans leur petit appartement donnant sur la pinède. Le cadavre repêché mercredi est-il celui de ce colocataire disparu ? Il est trop tôt pour le dire de manière formelle, à cause de l’état de dégradation de la dépouille, tempèret-on de source judiciaire. Mais, compte tenu des premiers éléments, cette hypothèse est jugée très sérieuse par les policiers.
L’hypothèse d’un suicide
Enfin, des lacérations observées au niveau des poignets font penser à un suicide, concèdent des sources proches de l’affaire. Les conclusions de l’autopsie pratiquée à Marseille pourraient être déterminantes. Szymon Kalinowski et Mateusz Kosmowski, deux amis d’enfance originaires de la même région en Pologne, avaient quitté leur pays pour venir travailler comme peintres sur un chantier naval spécialisé dans les yachts. Le soir du drame, les deux jeunes gens célébraient leur arrivée sur la Côte.