Var-Matin (Grand Toulon)

Des ingénieurs en mode “sous-marin”

Une cinquantai­ne d’étudiants volontaire­s ont visité la base navale de Toulon au cours d’une journée d’immersion, conclue notamment par la visite d’un sous-marin nucléaire

- CEDRIC VIGLIONE 1. Sous-marins nucléaires d’attaque.

Bouche bée, sourire aux lèvres ou yeux écarquillé­s… Autant d’expression qu’on a pu observer sur le visage des étudiants présents, lors de leur visite de la base navale de Toulon, en fin de semaine. Organisée par le service de recrutemen­t de la Marine, secteur sud-est, elle devait leur faire découvrir les carrières proposées par la Marine nationale. Au programme : visites de simulateur­s de manoeuvres et de navigation, ainsi qu’une découverte de la vie à bord de la frégate antiaérien­ne JeanBart. Mais la réelle attraction de la journée était la visite exceptionn­elle d’un sous-marin nucléaire. Après une rencontre avec le commandant du SNA

(1) Saphir, les étudiants se sont rendus sur les quais afin de découvrir l’un des joyaux de la Défense française.

Au coeur du Saphir

« C’est plus étroit que dans mes souvenirs. »« Il ressemble à celui que j’avais visité aux États-Unis. » Parmi les visiteurs, certains avaient déjà eu l’opportunit­é de visiter ce genre d’installati­on. D’autres, en revanche, se sont vite rendu compte des difficiles conditions de vie à bord : « Faut pas être basketteur profession­nel ! », plaisante d’ailleurs l’un des veinards du jour. Même si le navire ne présentait pas sa grâce habituelle, en raison de sa maintenanc­e, cela n’a rien enlevé au charme de cette découverte. Le tout était d’enjamber les nombreux obstacles. Au programme, les couchettes des officiers, puis la salle des commandes (où les écrans étaient éteints pour l’occasion). Les étudiants ont ainsi pu apercevoir les commandes nucléaires, ce qui ne les a pas laissé insensible­s. « Dis-toi qu’on est en face d’un des trucs qui font la puissance de ce pays ! » Mais comme l’affirmait l’un des officiers en charge de la visite des lieux : « Comme en plongée, le temps passe vite à bord du Saphir ». Tour à tour, les élèves ont donc remonté l’échelle, une action synonyme de fin de voyage, dont la plupart garderont un bon souvenir comme en attestent les quelques réactions à la sortie : « C’était incroyable! »« C’est affolant comment on peut caler autant de trucs dans un si petit espace .»

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(Photos DR/C. V.) Cinq écoles d’ingénieurs ont participé à cette journée d’immersion : l’Isen de Toulon, les Arts et métiers d’Aix-en-Provence, Centrale Marseille, Seatech Toulon et INP-Phelma de Grenoble.

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