Var-Matin (Grand Toulon)

«Votez pour moi» selon Anaïs Escudier

La candidate porte les couleurs du Parti communiste et des Jeunesses communiste­s aux législativ­es. Elle nous explique les raisons de son engagement et ce qu’elle attend du scrutin

- PROPOS RECUEILLIS PAR P.-H. C. phcoste@nicematin.fr

Selon vous, quelles sont les questions que doivent se poser les électeurs avant de voter aux législativ­es ? C’est une élection majeure. À mon sens, le pouvoir législatif est nettement supérieur au pouvoir présidenti­el. Au Parti communiste, nous sommes d’ailleurs favorables à une VIe République, qui place le corps de loi au centre de la politique. C’est l’espace où les idéologies peuvent s’afficher.

Quelles sont les raisons qui pourraient leur donner envie de voter pour vous ? On est dans une circonscri­ption qui est gangrenée par la droite et le Front national depuis longtemps. Il faut opérer un renverseme­nt de ces valeurs.

À titre personnel, pourquoi faites-vous de la politique ? C’est un engagement profond de vouloir se rendre utile. Mon grand père était communiste, résistant et déporté, ça laisse sans doute une empreinte indélébile sur mon parcours mais c’est en me retrouvant au coeur de luttes sociales que j’ai compris qu’il fallait prolonger ces combats par la prise du pouvoir politique.

Pourquoi avez-vous envie d’être député ? Ce n’est pas une envie personnell­e, mais l’intérêt de pouvoir porter les valeurs du mouvement et la possibilit­é d’amener à l’assemblée des propositio­ns concrètes.

des faveur des citoyens. Je ferai quelque chose aussi dans le domaine de l’éducation.

... J’embauchera­i comme assistant parlementa­ire

quelqu’un qui porte les mêmes valeurs et conviction­s que moi, mais sans aucun privilège. Je n’ai pas encore de nom à citer pour l’instant. Ce qui est sûr en revanche, c’est que ça ne sera pas une Penelope, mais quelqu’un qui servira l’intérêt général.

... Concernant la circonscri­ption, je ferai remonter la voix de

ceux qui souffrent et s’inquiètent des difficulté­s de l’hôpital de Hyères. La question de l’hôpital est essentiell­e. Il faut aussi essayer d’inscrire de nouvelles filières industriel­les pour revitalise­r le territoire en y associant les syndicats.

... En terme d’agenda, je consacrera­i

 % de mon temps à mon rôle de député. Évidemment. Si on s’engage dans une tache d’intérêt citoyen et général, il faut s’y consacrer à  % et faire le lien en permanence avec sa circonscri­ption.

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(Photos Luc Boutria )

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