« Nous avons trop subi »
Décidément bien malheureux avec le RCT, Mike Ford a convenu des énormes difficultés de son équipe à sortir de son camp. Il est déjà temps de faire le deuil de ce quart de finale
Mike Ford et le RCT en ont donc fini avec la coupe d’Europe. Pour autant, le technicien n’a pas perdu foi en son équipe et compte bien rebondir en Top 14.
Une défaite de plus à l’extérieur... Bravo à Clermont, d’abord. Ils nous ont mis beaucoup de pression. Nous n’avons pas su sortir de notre camp, surtout en deuxième mi-temps. Le match était serré en première période. On pensait qu’on pouvait gagner. Mais après la reprise, nous avons trop subi. Notre touche a commencé à souffrir, et on s’est retrouvé sous pression. On ne pouvait pas sortir et à la fin, on a pris points. Les joueurs ont eu de bonnes attitudes et ont bien abordé ce quart de finale, mais notre exécution, surtout en mi-temps, qui nous a fait beaucoup de mal. Le fond de jeu a quand même paru très faible et le jeu au pied catastrophique. Comment l’expliquezvous ? Au niveau du jeu, je ne pense pas que Clermont ait beaucoup joué non plus à cause des conditions et d’un ballon glissant. Ensuite, au niveau de l’exécution, ils ont eu de bons ballons à jouer, ce qui n’a pas été notre cas. Mais je suis d’accord que notre jeu au pied a été très pauvre… Nous ne nous souvenons pas d’un match du RCT sans aucune action offensive digne de ce nom... Je suis d’accord, mais en première mi-temps, on aurait pu marquer plus de pénalités. On ne l’a pas fait, et en deuxième mitemps on a été sous pression dans notre camp. Il était donc difficile de faire beaucoup de jeu. Allez-vous vous appuyer sur ce match pour rebondir en Top ?Il y avait au moins du positif au niveau de l’état d’esprit... Oui. Je pense que oui. Il nous reste quatre matches, dont trois à la maison. On veut jouer un quart de finale à la maison. Les joueurs voulaient gagner à tout prix aujourd’hui. Malheureusement, encore une fois, on n’a pas pu sortir de notre camp en deuxième mi-temps. Ça nous a tués… Cette élimination ne pourrait-elle finalement pas être un mal pour un bien compte tenu des nombreux blessés de l’effectif ? Oui ? De toute façon, on n’a pas le choix. Il faut qu’on améliore notre système et trouver une exécution pour sortir de notre camp afin de remettre la pression sur l’adversaire au lieu de la subir chez nous. On va travailler ça cette semaine pour inverser cette pression, car c’est trop compliqué de jouer contre des équipes contre Clermont sans y parvenir...
On a fait beaucoup d’efforts ”