Var-Matin (Grand Toulon)

De quoi nourrir des regrets

Toulon/St-Cyr aurait pu réaliser un énorme coup au classement. Mais en concédant le nul sur le parquet de Nantes (22-22), le TSCV n’est plus maître de son destin pour le classement final

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Il ne fallait pas longtemps pour se rendre compte de quel côté était la pression dans cette rencontre décisive dans la lutte pour les meilleures places avant les playoffs. Malheur aux vaincus, et match nul interdit... Avec dans le viseur ce Top 5 synonyme d’Europe et, toujours jouable mathématiq­ue, une quatrième place offrant l’avantage du terrain pour les phases finales, Nantes avait parfaiteme­nt conscience de jouer gros face à une formation voir bien dans le rythme, en confère ses trois victoires consécutiv­es à l’extérieur.

Guerre de tranchées

Tendues, Holta et les siennes se laissaient prendre à froid (1-3, 5e), Catani et sa troupe tirant parfaiteme­nt profit de l’entame frileuse de leurs hôtes. Les défenses ne manquaient pas de peps, offrant un beau répondant physique (4-4, 14e). Mais Van Olphen passait la vitesse supérieure (5-8, 19e), démontrant que ce Toulon/Saint-Cyr se donnerait toutes les chances de secouer les Roses. Il restait toutefois quelques belles épines à planter dans les plates-bandes de Serdaresic (11-11, 28e puis 14-14 34e), même si on sentait Escribano gênée aux entournure­s pour orchestrer la manoeuvre... Désormais, et jusqu’au coup de sifflet final, il allait être question de guerre de tranchée, où les défenses rugueuses se taillaient la part belle. L’allonge de Vetkova parvenait à amener des lumières offensives dans un score passant au ralenti (19-19, 48e puis 21-21, 54e). Les temps de jeu se multipliai­ent... Les échecs devant les gardiennes aussi. Un ultime arrêt de Pierson, qui servait Moldrup, donnait un sacré coup de chaud aux Sudistes. Sans conséquenc­es, la bonne fée des poteaux intervenan­t (22-22, 60e). Désormais, il faudra regarder attentivem­ent les résultats de Besançon et Chambray pour espérer ne pas voir son nom dégringole­r au classement. Et jouer Issy-Paris ou Brest en quart de finale...

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(Photos G. L.) Nantaises et Toulonnais­es (ici Kramer, Vetkova et Van Olphen, de dos) n’ont pas donné leur part aux chiens.
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