Emplois préservés chez les soignants mais des services appelés à être regroupés
L’Agence régionale de santé (ARS) a demandé à l’établissement de réaliser un effort d’un million d’euros. L’établissement s’est donné pour feuille de route la maîtrise des dépenses avec cette épée de Damoclès au niveau des recettes. Par quoi cela va-t-il se traduire ? « Comme je l’ai dit aux organisations syndicales, nous allons préserver l’emploi des personnels soignants auprès des patients. Compte tenu de l’activité de l’hôpital, cela serait mal venu de ne pas le faire, insiste le directeur Michel Perrot, directeur. En revanche, nous allons essayer d’obtenir des économies, en faisant des efforts sur la mutualisation et la réorganisation des services supports et ce, conformément
() à la demande de l’ARS. Elles ne se font qu’à partir de l’analyse des départs des agents en retraite, qui ne seront pas remplacés. » Le directeur précise encore : « Les missions doivent continuer à être exercées. Pour ne pas qu’il y ait d’effort supplémentaire du fait du non-remplacement des départs à la retraite, il faut mutualiser. »
Deux laboratoires à Toulon et Hyères sont en train d’être mutualisés. « Ce regroupement – l’activité hyéroise sera transférée sur la plate-forme de Sainte-Musse conçue et automatisée pour absorber plus d’activités – s’effectuera par étapes cette année. »
Cuisines. Depuis janvier, les cinq sites hospitaliers du CHITS (La Garde, Toulon, La Seyne, et les deux sites de Hyères) ont une cuisine commune, basée sur le site de Clemenceau, à La Garde.
Magasins, services logistiques appelés à être regroupés. La réflexion est engagée pour des mutualiser des services. 1. Cela concerne les secteurs ne relevant pas des services cliniques (cuisine, laboratoire, logistique, économique, administratif, services médico-technique, administratif).