L’essentiel et le reste
En s’imposant sans concéder de bonus défensif à Castres, les Toulonnais ont fait hier un grand pas en avant vers la qualification et pris une option sur la 4e place synonyme de barrage à domicile. En cela, leur prestation d’hier est une vraie satisfaction et valait sans doute un nouveau Pilou Pilou présidentiel dans les vestiaires.
Un peu d’amertume en bouche
Mais la manière, et surtout la seconde période où les Toulonnais qui menaient alors 20-0 ont totalement subi la révolte tarnaise, nous a hélas laissé un peu d’amertume en bouche... Comment peut-on se retrouver sous la menace d’une équipe menée 20-0 et nettement dominée en conquête ? Voilà une question qui n’a pas reçu d’autre réponse de la part de Richard Cockerill que «la difficulté à jouer avec le vent ». Très anglais sans doute mais un peu court quand même. Comme lorsque le manager « british » a précisé ne pas avoir fait rentrer Escande pour préserver la cohésion de la charnière, alors qu’il avait quand même décalé Trinh-Duc à l’ouverture dès la reprise au profit d’Anthony Belleau... Mais tant que ça gagne, on passera sur les difficultés persistantes du RCT à sortir de son camp au pied, sur les difficultés de la charnière à mettre sa ligne d’attaque sur orbite et sur un tas d’approximations qui polluent encore le jeu toulonnais. Si près du but, l’essentiel, de toute façon, n’est plus là. Il va falloir s’en accommoder pour compter encore et toujours sur le travail d’un pack qui a confirmé hier sa montée en puissance et sur un exploit personnel derrière. Après Nonu à Marseille, c’est Tuisova qui a débloqué la situation hier, puis Habana sur une interception et un essai à zéro passe. Ils l’ont fait. Ils peuvent le refaire !