« Pas notre championnat... »
Fataliste, Thierry Vincent ne peut que constater l’écart entre Brest et Toulon/Saint-Cyr. Mais l’entraîneur varois préfère voir le verre à moitié plein et les play-offs qui arrivent
C’est à Nîmes, en famille, que le coach de Toulon/Saint-Cyr est allé se ressourcer après la cinglante défaite de son équipe vendredi soir face à Brest (13-25). En redescendant de la Tour Magne, il essaye de prendre un peu de hauteur.
Comment expliquez-vous ce revers ? Ça m’emmerde de le dire, mais on a attaqué Fort Knox avec des sarbacanes et des pistolets à bouchons. Metz, Issy-Paris et Brest, ce n’est pas notre championnat... Aujourd’hui, nous avons le choix entre nous plaindre de perdre contre une équipe comme Brest ou se féliciter de retrouver les playoffs. Je préfère la deuxième solution...
L’écart final est quand même inquiétant... Oui, ce n’est pas agréable de prendre une branlée pareille. Mais je crains que le décalage va s’accentuer dans les années à venir. Aujourd’hui, Brest a , millions de budget environ (Toulon/Saint-Cyr environ ,, Ndlr). La saison prochaine, ils annoncent , millions. Nous allons tout droit vers un championnat à deux vitesses. C’est frustrant, mais c’est ainsi. On ne peut pas lutter. Avez-vous peur de l’impact psychologique que pourrait avoir cette défaite ?
Ce serait vraiment dommage que ce revers enlève toutes les avancées réalisées depuis le début de la saison. Nous sommes en playoffs, il y a du monde au palais des sports...
Et si vous retrouvez Brest en quart de finale ? On cherchera à aussi bien défendre que vendredi, et à pousser le ballon en attaque. Contre cette équipe, on doit jouer juste durant une heure. Mais je ne vous cache pas que si j’ai le choix, je préfère affronter Issy-Paris. Elles ont un jeu qui nous convient mieux. Cela ne veut pas dire qu’on se qualifierait, mais au moins on parviendrait à jouer au handball.