En attendant les législatives...
Pourquoi soutenez-vous François Fillon au premier tour de la Présidentielle ? Il représente le meilleur programme pour redresser la France et il a une véritable expérience d’homme d’État.
François Fillon aurait-il dû se retirer ? C’est lui seul qui avait le pouvoir d’en décider. Je reviens sur ce qu’il a dit en meeting à Paris le dimanche avril : « Je ne vous demande pas de m’aimer mais de me soutenir » . Moi je le soutiens.
Si Marine Le Pen est au second tour et que votre candidat n’est pas qualifié, quel sera votre vote ? Mon candidat sera au second tour, j’en suis convaincu. Je combats depuis toujours les extrêmes, de gauche ou de droite, et je ne changerai pas d’avis à ans.
Que vous inspire la percée d’Emmanuel Macron dans les sondages ? Il a construit sa candidature sans s’appuyer sur un parti politique. Je me demande si en politique comme en management d’entreprise, on ne voit pas émerger un nouveau modèle, plus horizontal que vertical, sur lequel j’ai un regard attentif.
Préférez-vous le scrutin majoritaire ou la proportionnelle pour les législatives ? Je suis un défenseur acharné du scrutin majoritaire qui fait la force de la représentation nationale. La proportionnelle déconnecterait les élus de la réalité des territoires.
Que pensez-vous de l’interdiction du cumul des mandats ? Je suis d’accord pour limiter à un mandat national et un mandat local. Et comme je me le suis appliqué à moimême, je voudrais qu’il y ait une attention au cumul des fonctions, en ce qui concerne les activités professionnelles.
Préférez-vous gagner et être dans l’opposition ou perdre mais voir votre parti gagner l’assemblée ? Je veux gagner et être dans la majorité. Je sors d’un mandat où j’étais dans l’opposition. J’ai mal vécu le sentiment d’impuissance que l’on a quand des décisions qui n’apportent rien sont prises.