Des précédents liés à la communauté tchétchène

À plusieurs reprises ces dernières années, des épisodes liés au djihadisme ont éclaboussé l’importante communauté tchétchène établie à Nice. Retour sur deux événements marquants.

 août  : l’ado et les frères recruteurs

Aéroport Nice-Côte-d’Azur. Une adolescente de 16 ans, résidant dans le quartier de l’Ariane, se présente à l’embarquement d’un vol pour la Turquie. La chaîne d’alerte fonctionne parfaitement. Les parents s’opposent à sa sortie du territoire. Deux frères tchétchènes d’une vingtaine d’années sont interpellés dans la foulée. Ils sont suspectés d’avoir recruté l’adolescente pour la cause djihadiste. L’un d’eux est placé en détention, l’autre libéré sous contrôle judiciaire.

 juin  : un mort dans l’assaut policier

Nice-Est, quartier Louis-Braille. À l’aube, les policiers encagoulés de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) donnent l’assaut dans un immeuble HLM susceptible d’abriter une cellule terroriste. Deux ans d’enquête ont révélé des projets d’attentats en lien avec l’Émirat du Caucase, État autoproclamé en Tchétchénie, qui prône la charia. Ce matin-là, deux hommes se jettent par la fenêtre. Les policiers interpellent sept suspects, dont l’un des défenestrés. L’autre succombera à ses blessures. L’enquête de l’IGPN blanchira la DCRI. Le procureur de la République Éric de Montgolfier classera sans suite la plainte de la famille d’Arslan Dashlakaev, mort à 26 ans.