Var-Matin (Grand Toulon)

Angers,  ans après

Les Angevins tenteront ce soir, contre Guingamp, de se qualifier à nouveau pour la finale. En 1957, ils s’étaient inclinés 6-3 face à Toulouse...

-

Disputer une finale est une chance que l’on n’a pas tous les jours ». Claude Bourrigaul­t, 85 ans, sait de quoi il parle pour l’avoir jouée en 1957 avec Angers, qui tentera aujourd’hui de mettre fin à 60 ans d’attente contre Guingamp (21h). « Beaucoup d’Angevins étaient venus nous supporter, en trains spéciaux. Même s’il y avait eu une énorme déception (défaite 6-3 face à Toulouse), ça reste un bon souvenir après coup. À mon époque, nous étions hantés par l’envie de jouer à Colombes », s’est souvenu le milieu de terrain, auteur du dernier but du SCO.

Six fois en demifinale depuis

Depuis cette épopée, Angers est venu buter à six reprises sur l’avant-dernière marche de la compétitio­n, dont trois fois sur les sept dernières saisons (après 2011 et 2014). Alors forcément l’attente est grande. Ce week-end, les vitrines des magasins du centre-ville d’Angers se sont donc parées de drapeaux noir et blanc, les couleurs du SCO, à quelques jours de cette demi-finale entre Angers et Guingamp, qui enverra un club de l’ouest au Stade de France défier Paris ou Monaco. « On sent énormément d’enthousias­me du public autour de cette demi-finale, a confirmé le latéral droit Vincent Manceau, joueur au club depuis ses débuts. Avant même le match en championna­t à Dijon (samedi dernier), les gens nous parlaient davantage de Guingamp. » Les Bretons sont, certes, mieux classés en championna­t, avec leur 10e place, et ils ont l’esprit libre, ayant assuré leur maintien, alors que le club des bords du Maine, 14e, n’est pas mathématiq­uement hors de danger, même si ses 39 points et son matelas de 7 unités sur la zone rouge à quatre journées de la fin ne laissent

guère de doute sur une issue favorable.

« Ce sera du 50-50 » , a estimé Olivier Pickeu, le manager général. Car si le fait de recevoir au Stade Raymond-Kopa qui sera plein reste un avantage

de poids, « les Guingampai­s ont, en revanche, une plus grosse expérience que nous sur la compétitio­n. Ils l’ont gagnée deux fois (en 2009 et 2014) », a-t-il rappelé. « Ce match peut nous procurer beaucoup d’émotion, c’est une grande chance que l’on s’est offert. Si on pouvait écrire une nouvelle page de l’histoire du SCO 60 ans après, ce serait fantastiqu­e », a-t-il conclu.

 ??  ?? Mangani et le SCO Angers rêvent de décrocher une nouvelle finale,  ans, après. (Photo AFP)
Mangani et le SCO Angers rêvent de décrocher une nouvelle finale,  ans, après. (Photo AFP)

Newspapers in French

Newspapers from France