Marcel Van der Merwe : «Il faut finir ce gros boulot »

Marcel Van der Merwe n’est pas du genre à s’illustrer ou à faire parler de lui en dehors du terrain. Mais cette discrétion naturelle n’empêche surtout pas le Sud-Africain, arrivé des Bulls à l’intersaison, de s’engager à fond dès lors qu’il est sur le pré. Malgré une saison compliquée, Marcel, qui a aujourd’hui pris ses marques avec la mêlée toulonnaise, ne désespère pas de sortir encore grandi de cet exercice.

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette rencontre ?

Comme pour tous les matches de Top , on doit gagner. Ça fait un moment qu’on n’y est pas parvenu mais cette semaine, on n’a parlé que de ça pour faire un bon résultat à Bordeaux…

Que pensez-vous de la saison du RCT à ce jour ? Êtes vous satisfait ? C’est vrai que la saison a été compliquée. Mais des fois, quand c’est facile, on peut devenir un peu suffisant… Là, j’espère que toutes ces histoires seront un mal pour un bien. On s’approche de la fin de la saison. Ce match est un bon test de caractère pour nous, et peutêtre que finalement ça va nous aider en cette fin de saison et pour l’avenir aussi. On doit grandir dans ces moments compliqués pour être plus soudés, pour essayer de faire quelque chose de grand cette année…

Pensez-vous avoir progressé en mêlée sous la houlette de Marc Dal Maso ? Oui. On a tous travaillé dur cette saison. Il y avait beaucoup de nouvelles têtes et on a eu besoin de temps pour trouver un équilibre et des repères communs. Aujourd’hui, c’est un peu mieux, mais on a encore beaucoup de travail à faire…

Mais personnellement, estimez-vous être un meilleur pilier aujourd’hui ? Oui, complètement. En tant que pilier, on peut toujours s’améliorer. Normalement, un pilier est meilleur à la fin de sa carrière qu’au début. Moi, je suis ici pour apprendre. J’ai essayé d’évoluer pour m’adapter au Top  et je pense que je suis meilleur aujourd’hui.

Vous n’avez pas été surpris par l’importance des mêlées en Top  ? Ce sera un secteur encore décisif ce week-end… Je savais où je mettais les pieds en venant ici. Je savais que la mêlée était essentielle en France. Mon plus gros challenge en arrivant était de m’adapter au plus vite pour le bien de l’équipe. Pour revenir à ce week-end, on sait qu’on doit gagner et que ce sera très physique. Ils cherchent aussi la qualification. On sait que ce sera gagné ou perdu devant. On a bien travaillé cette semaine. Maintenant il faut finir ce gros boulot...

« On avait besoin de repères communs » confié le pilier sud-africain.