1re circonscription Les candidats expliquent leur choix
Philippe De Meynard, Debout la France « Je pense que Marine Le Pen et Emmanuel Macron doivent prôner l’union nationale, en réponse au grand chambardement mondial. J’assume mon approche singulière. Macron, Le Pen et Dupont-Aignan sont jeunes et compétents, pourquoi ne pas les associer, pendant un an ou deux, dans un gouvernement pluraliste ?»
Valentin Giès, PS « Je pense qu’Emmanuel Macron pourra mener toutes les réformes indispensables et je le soutiens sans aucune réserve. Mon choix est basé sur les fondamentaux : faire barrage au Front national, surtout à Toulon où on a vu le précédent désastre que l’élection (municipales -, Ndlr) a causé pour la ville. Mais je constate aussi la très forte attente de renouveau et de protection. Il faut arrêter la demi-mesure... »
Alain Glemet, PCF « Je ne donne aucune consigne de vote. A titre personnel, je voterai Macron. Ce n’est pas ma tasse de thé, puisqu’il est le représentant de la finance et du capital mais c’est le seul moyen concret de combattre Marine Le Pen. Dans mon camp, les avis sont partagés et je comprends aussi le vote blanc. Mais le risque du FN au pouvoir existe, donc j’assure. » « Je m’inscris totalement dans la démarche de JeanLuc Mélenchon : pas une seule voix au FN. Après, il n’y a pas de consigne. Le vote est intime et l’électeur sait quoi faire. Nous ne donnons pas de leçon car notre travail pédagogique a été réalisé sur le terrain, il n’y a qu’à constater nos scores dans les quartiers populaires. » Geneviève Levy, LR « Ma position est unique et sans équivoque : je voterai Emmanuel Macron, comme je l’ai déjà annoncé. Je me suis engagée dans le combat politique il y a quinze ans, au côté d’Hubert Falco, afin de chasser le FN. C’est mon unique combat. Je ne renie pas les valeurs politiques que je porte mais dimanche, il n’y a aucune question à se poser.»
Amaury Navarranne, FN « Je voterai Marine Le Pen, bien sûr. D’ailleurs, il va être intéressant de noter le comportement électoral de la droite traditionnelle sur le plan local, d’évaluer son report au second tour sur le bulletin FN, malgré toutes les consignes contraires des ténors locaux, ainsi que toutes ses conséquences sur le futur scrutin législatif. Quant au plan national, les écarts se resserrent, ce qu’onressent aussi sur le terrain. Très peu sont exhaltés de voter Macron. » « Notre mot d’ordre est de faire barrage aux extrêmes tout en étant exigeant sur les dérives libérales aux conséquences écologiques et sociales. Mais il ne faut pas rêver : la France est divisée et les difficultés persistent. C’est une élection à élimination, entre le pire et le moins pire... »
Philippe Sans, divers droite « Pour ma part, je soutiendrai ceux qui sont ouverts sur l’extérieur et ayant des idées qui ont une réalité économique. Je ne peux humainement que désapprouver un parti proposant le repli sur nous-mêmes, ou encore la retraite à ans… Je me rappelle les mots de Charles Pasqua « le Front National n’est que la voiture-balai de nos insuffisances ».