Les réactions départementales
Hubert Falco (président LR du Var)
« Le pire a été évité », soufflait Hubert Falco, hier soir en découvrant les premiers résultats de sa commune, dans laquelle Emmanuel Macron a devancé Marine Le Pen de dix points. Mais le maire de Toulon se tourne déjà vers les prochaines échéances. « Les élections législatives doivent être, po ur la droite et le centre, un rendez-vous essentiel. Ne laissons pas le champ libre à Marine Le Pen et au FN pour incarner l’opposition. Tout reste possible ! Notre objectif est d’obtenir à l’Assemblée nationale une majorité claire qui permette de vivre une cohabitation sans ambiguïté. Ne pas être clair serait une faute grave. Soyons nousmêmes, comme nous l’avons toujours été, solides sur nos territoires, au service de la vie de nos concitoyens. La situation de notre pays est d’une gravité exceptionnelle. Les Français sont inquiets, ce qui ne laisse pas de place pour des calculs politiciens. »
Pierre-Jacques Depallens (Modem)
Le responsable départemental du Modem Var, – parti de François Bayrou, allié à Emmanuel Macron – salue « un soir d’espérance pour la vie démocratique de notre pays (...) Pour nous centristes, indépendants et démocrates, cette victoire est une joie profonde et émouvante. Après années de travail, de constance, de volonté et de luttes, nous espérons que nos idées vont pouvoir apporter beaucoup au pays (...) Il s’agit aussi d’un changement profond et responsable de la France républicaine que le monde salue et admire. Nos concitoyens doivent se sentir aujourd’hui totalement libres vis-à-vis de leurs anciens “camps” et plus globalement de l’“ancien système”. L’heure est à la refondation républicaine. Pour cela, il faudra donner une majorité à nos idées dans les prochaines semaines. »
Jean-Pierre Colin (UDI)
Pour le conseiller régional UDI, qui salue la victoire d’Emmanuel Macron, on peut désormais être de centre droit et travailler pour l’intérêt général du pays dans la majorité présidentielle : « Nous devons nous tourner vers la prochaine étape : donner une majorité de la droite humaniste et du centre au président de la République Emmanuel Macron. Il existe désormais l’opportunité de créer une grande coalition gouvernementale dont la France a besoin pour porter des réformes modernistes.Et il faut que nous soyons présents dans cette coalition pour mettre en place les réformes nécessaires à notre pays. »
Alain Bolla (PCF)
Le responsable départemental du PCF : « Avec une abstention record, Emmanuel Macron est élu président de la République avec , % des voix. L’adhésion à son programme ne pèse en réalité que son score du premier tour. Comme nous l’avions annoncé à l’issue du premier tour, nous l’avons combattu quand il était ministre, avant les élections dans la rue, durant la campagne et dans les urnes. Nous continuerons à le combattre sur ses choix antisociaux favorables à la loi de l’argent et au service de la grande finance (...) Les candidates et les candidats soutenus par le PCF sont au service de ce rassemblement. »
Georges Ginesta (députémaire de Saint-Raphaël)
Georges Ginesta, député-maire de SaintRaphaël : « Marine Le Pen fait un moins bon score que prévu. Elle paie l’ambiguïté qu’elle a développée lors du débat, son absence de formation économique et son agressivité. Elle a dégradé son parti qui sort affaibli. Nous Les Républicains, sommes déjà tournés vers le prochain tour, les législatives. Car les réalités sont devant nous. Le programme d’Emmanuel Macron, contraire aux intérêts du pays, ne redressera pas le pays. Nous allons revenir aux tristes réalités de la décomposition sociale et économique de notre pays. Il faut de nouveau ouvrir les yeux, ça sera le thème de notre campagne. Pour gagner en juin, il faut que notre parti fasse preuve de structure, que nous ayons une colonne vertébrale, sans ambitions personnelles. »
Josy Chambon (UDI)
La responsable départementale de l’UDI Josy Chambon, n’entend pas se voiler la face : «Le FN a obtenu des résultats et les Français ont voulu par là, témoigner de leur souffrance, de leur contestation face à l’immobilisme et du manque de confiance en la politique classique (...)» S’inscrivant désormais dans la perspective des élections législatives, elle souhaite à cette occasion « bénéficier d’un débat profond pour défendre idées, valeurs, projets. (...) C’est l’occasion de réformer de façon pacifique ce quinquennat, lequel devra impérativement être utile au pays et chacun de nous aura sa part d’engagement dans la prochaine majorité parlementaire.
Philippe Vitel (LR)
Pour le député de la e circonscription, « les Françaises et les Français ont protégé la France de l’immense danger qu’aurait représenté l’accession au pouvoir du Front national, mais le message est clair : la France qui souffre ne peut plus attendre. Aussi les élections législatives des et juin seront la mère des batailles. Je mènerai ce combat dans la e circonscription du Var et j’y défendrai notre projet, le projet des Républicains et de l’UDI, qui place l’humain au centre de toutes nos préoccupations. Nous devons tout mettre en oeuvre pour défendre nos convictions et nos valeurs qui sont majoritaires dans le pays (...) Soyons ensemble au rendez-vous de l’histoire pour redonner à notre pays affaibli par cinq longues années de socialisme courage et confiance en son avenir. »