À Toulon: «Remplacer la voiture par un vélo “assisté” sur certains trajets»
Dans ce magasin de cycles toulonnais, il est inutile de chercher un vélo à assistance électrique à 800 euros. « À ce prix-là, vous aurez un vélo jetable », prévient Laurent Sanial. «Chez nous, les gens savent qu’ils seront satisfaits, qu’ils pourront faire la montée du Faron tranquilles », formule son épouse Chrystelle. Le prix de cette satisfaction se situe au-dessus de 1 600 euros. M. et Mme Sanial, à la tête de Bouticycle depuis cinq ans, proposent des
(1) vélos à assistance électrique (VAE) «en fonction de l’analyse des besoins du client. Il ne faut pas se tromper parce qu’on ne veut pas faire de déçus ». « Le vélo à assistance électrique est utilisable par 100 % des gens : même celui qui est sportif trouvera un intérêt à se rendre au travail sans transpirer », explique Laurent Sanial. «Certains optent pour ce type de vélos parce qu’ils n’ont plus la force de monter une côte.» « Il y a des personnes dont le vélo remplace la voiture, poursuit son épouse, dans certaines professions libérales, ça leur permet d’éviter de tourner en rond pour trouver une place.» L’aspect « vert » de ce mode de déplacement peut aussi constituer un critère de choix. Mais il ne faut pas confondre VAE et deux-roues motorisé : « Si on veut forcer on peut, si on ne veut pas on ne force pas, mais il y a toujours un effort, il faut quand même pédaler.» Sur les aspects pratiques : les batteries se rechargent simplement sur une prise domestique en quelques heures et l’autonomie se mesure en fonction de différents paramètres (poids du cycliste, nature du parcours, etc.). Comptez une à deux révisions annuelles en fonction là aussi des usages. 1. bouticycle.com