Le Sporting rejoint sur le fil
Comme on pouvait s’y attendre, Rodez est venu « en claquettes », hier à Bon-Rencontre. Le choc annoncé ne pouvait avoir lieu. Le Sporting a fait le boulot en proposant à ses supporters un bel élan offensif. Alfano avait d’ailleurs opté pour un 4-42 avec l’idée de « mettre le feu ». Cantareil allume la première mèche d’un tir un poil trop croisé (5e). Dans la foulée, une tête de Bayo est sauvée sur la ligne (14e). Sahnoune, lui, est contré au dernier moment (19e). Rodez souffre avant de peu à peu rééquilibre les débats. Une frappe lointaine de Ruffaut non cadrée l’illustre. Le leader commence même à enchaîner les séquences de possession intéressantes... jusqu’à un pressing payant de Preira sur Daillet. L’attaquant toulonnais bouge le Ruthénois physiquement et récupère le ballon le long de la ligne de sortie, fixe le gardien, avant de servir idéalement en retrait Bayo, qui ne tremble pas pour ouvrir le score (1-0, 28e). Logique. Rodez essaye de réagir, mais le centre fuyant de Chougrani, après une belle ouverture de Boissier, ne trouve pas preneur (30e).
Moins de rythme...
Les Azur et Or finissent fort avec un tir de 25 mètres audessus de David Gomis (35e). Son frère Christophe oblige ensuite Mpasi à se coucher d’une demi-volée après un centre de Djaballah (35e). Un retourné de Preira est repoussé sur la ligne (37e). De l’autre côté, la volée de Ruffaut n’est pas cadrée (39e) et Viviani repousse un tir de Bonnet (45e). Le bon ryhtme du match retombe à la reprise. Les débats sont plus tranquilles et équilibrés. Le bloc toulonnais se distend parfois, mais les Ruthénois n’ont pas le geste juste. Avec les entrées de Ras et Coupin, le RAF entend bien arracher le nul. Viviani doit intervenir sur une frappe de Guerbert (76e). La dernière occasion est pour Ras, qui trouve la barre de Viviani sur une magnifique reprise de la tête (87e). C’est fini ? Non, car dans les arrêts de jeu, l’infernal Ras, au 2e poteau, bonifie un centre de Coupin et égalise (1-1, 92e).