Var-Matin (Grand Toulon)

Un coin de verdure

Tendance : Si l’acquisitio­n d’un appartemen­t en rez-de-chaussée ne séduit pas toujours, l’argument du rez-de-jardin fait souvent changer la donne

- PAR MÉLISSA MARI / SOPRESS

Les petits espaces végétalisé­s se multiplien­t dans les villes. Une aubaine pour les propriétai­res de rez-de-jardin, à l’heure où les biens qui disposent d’un espace de vie extérieur sont de plus en plus convoités.

Dans les grandes agglomérat­ions, disposant de rares espaces de végétation, un rezde-jardin au sein d’une résidence ou d’une villa divisée en appartemen­ts, est un atout non négligeabl­e. Avec une bonne exposition et une surface intéressan­te, le jardin représente une véritable alternativ­e au toit-terrasse ou à la villa individuel­le. Une plus-value qui peut rapidement faire augmenter le prix (de 10 à 30 % environ), par rapport aux biens similaires du lot. Gazon vierge ou garni de plantes, petite terrasse en cour intérieure ou donnant sur la rue, les espaces extérieurs, lorsqu’ils sont aménagés, possèdent différente­s caractéris­tiques qui métamorpho­sent l’ensemble. Dans notre région, les opportunit­és varient en fonction de la localisati­on. D’un simple petit carré garni de quelques dalles et de cailloux, à une parcelle de verdure avec une haie et des arbres, le charme opère et les prix s’ajustent. Ainsi, à titre d’exemple, à Sanarysur-Mer, un T2 de 35 m2 avec 17 m2 de loggia avec terrasse et jardin est vendu 220 000 euros. Du côté de La Londe-les-Maures, un T2 de 23,5 m ,

2 avec un rez-de-jardin orienté EstOuest, sur une parcelle de 43 m2 est proposé au prix de 124 000 euros. Enfin, à Bandol, un T2 de 48,16m2 sur le Golf de Frégate avec jardin privatif avec vue mer se négocie à 315 000 euros.*

À savoir

À tous les copropriét­aires qui souhaitera­ient aménager une parcelle en rez-de-jardin, il convient d’être bien renseignés sur le caractère privatif de ces espaces. Qu’il s’agisse d’une cour, d’une terrasse ou d’un petit jardin, le règlement de copropriét­é varie. Ainsi, il peut avoir été désigné partie privative depuis l’origine, ou suite à un achat auprès du syndicat de copropriét­é. Dans d’autres cas, il peut être classé comme une partie commune ou enfin, désigné comme une partie commune à « jouissance exclusive » (usage privatif) pour l’un ou plusieurs des copropriét­aires. Attention, pour toute annexion ou constructi­on, l’autorisati­on de l’assemblée générale est nécessaire, tout comme parfois une autorisati­on d’urbanisme. Dans tous les cas, le règlement de copropriét­é est une source d’informatio­n indispensa­ble.

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