Un coin de verdure
Tendance : Si l’acquisition d’un appartement en rez-de-chaussée ne séduit pas toujours, l’argument du rez-de-jardin fait souvent changer la donne
Les petits espaces végétalisés se multiplient dans les villes. Une aubaine pour les propriétaires de rez-de-jardin, à l’heure où les biens qui disposent d’un espace de vie extérieur sont de plus en plus convoités.
Dans les grandes agglomérations, disposant de rares espaces de végétation, un rezde-jardin au sein d’une résidence ou d’une villa divisée en appartements, est un atout non négligeable. Avec une bonne exposition et une surface intéressante, le jardin représente une véritable alternative au toit-terrasse ou à la villa individuelle. Une plus-value qui peut rapidement faire augmenter le prix (de 10 à 30 % environ), par rapport aux biens similaires du lot. Gazon vierge ou garni de plantes, petite terrasse en cour intérieure ou donnant sur la rue, les espaces extérieurs, lorsqu’ils sont aménagés, possèdent différentes caractéristiques qui métamorphosent l’ensemble. Dans notre région, les opportunités varient en fonction de la localisation. D’un simple petit carré garni de quelques dalles et de cailloux, à une parcelle de verdure avec une haie et des arbres, le charme opère et les prix s’ajustent. Ainsi, à titre d’exemple, à Sanarysur-Mer, un T2 de 35 m2 avec 17 m2 de loggia avec terrasse et jardin est vendu 220 000 euros. Du côté de La Londe-les-Maures, un T2 de 23,5 m ,
2 avec un rez-de-jardin orienté EstOuest, sur une parcelle de 43 m2 est proposé au prix de 124 000 euros. Enfin, à Bandol, un T2 de 48,16m2 sur le Golf de Frégate avec jardin privatif avec vue mer se négocie à 315 000 euros.*
À savoir
À tous les copropriétaires qui souhaiteraient aménager une parcelle en rez-de-jardin, il convient d’être bien renseignés sur le caractère privatif de ces espaces. Qu’il s’agisse d’une cour, d’une terrasse ou d’un petit jardin, le règlement de copropriété varie. Ainsi, il peut avoir été désigné partie privative depuis l’origine, ou suite à un achat auprès du syndicat de copropriété. Dans d’autres cas, il peut être classé comme une partie commune ou enfin, désigné comme une partie commune à « jouissance exclusive » (usage privatif) pour l’un ou plusieurs des copropriétaires. Attention, pour toute annexion ou construction, l’autorisation de l’assemblée générale est nécessaire, tout comme parfois une autorisation d’urbanisme. Dans tous les cas, le règlement de copropriété est une source d’information indispensable.