En attendant les législatives…
Pourquoi avez-vous soutenu Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle? Parce que c’est lui qui portait le meilleur projet pour le mieux-vivre et le climat de par, notamment, son ouverture. Là où des exemples de ce programme sont mis en oeuvre, on voit que ça marche !
Que vous inspire le succès d’Emmanuel Macron ? De la perplexité et de l’inquiétude. Ce qui nous pose question, c’est la nomination de Nicolas Hulot en tant que ministre d’État de la Transition écologique et solidaire : il ne faut pas qu’il soit juste une caution, un pot de fleur sur la centrale nucléaire. C’est pour ça que nous voulons dire aux électeurs qu’ils votent pour les écologistes : afin que le ministre puisse peser.
Dans la circonscription, si vous n’êtes pas qualifié pour le second tour, quelle sera votre consigne de vote en cas de duel FNRépublicain ? L’adversaire à combattre sans relâche est le Front national. Par ailleurs, nous demanderions aux Républicains de s’engager sur des questions environnementales. Mais nous n’avons pas de consigne à donner : chacun est libre !
Si vous arrivez troisième, mais que vous êtes en position de vous maintenir au second tour, le ferezvous ou vous retirerez-vous au profit du candidat LR pour éviter une triangulaire hasardeuse ? Tout dépendra des rapports de force.
Pensez-vous que le scrutin majoritaire soit adapté aux législatives ? Non, je pense qu’il faut plus de proportionnelle. Mais pour cela, les citoyens doivent être plus aguerris à la dynamique politique pour mieux comprendre de quoi il retourne.
Que pensez-vous de l’interdiction du cumul des mandats ? Que c’est une bonne chose. Contrairement à ce que disent certains, je ne pense pas que ça nuise à la proximité avec son territoire. En revanche, je suis plus mesurée pour ce qui est du cumul dans le temps : s’il y a des gens qui veulent s’engager pour les autres, pourquoi les en priver ?