Var-Matin (Grand Toulon)

Vite relever la tête

Après les deux défaites concédées lors du Final Four de coupe EHF, les Raphaëlois retrouvent le championna­t et doivent profiter de ces retrouvail­les pour aussi retrouver le chemin du succès

- LAURENT SEGUIN

Àseulement quelques kilomètres de Cannes, trois joueurs du SRVHB ont appris hier qu’ils étaient en course pour décrocher une palme d’or. Désignés ce mardi par la Ligue nationale de handball, Raphaël Caucheteux, Mihai Popescu et Artsem Karalek sont en effet en compétitio­n pour les titres de meilleur ailier gauche, de meilleur gardien et de meilleur espoir. Mais en attendant le 2 juin et les éventuelle­s récompense­s décernées aux Raphaëlois, il reste trois matches à jouer pour boucler la saison et peut-être aussi pour faire définitive­ment pencher les votes (sur le site de la Ligue) en faveur des nominés varois. Car le rideau de cette Starligue n’est pas encore tombé et ce soir, après le scénario catastroph­e d’un Final Four de coupe EHF dont ils sont sortis derniers dimanche dernier, après les défaites face aux monstres sacrés de la scène européenne que sont Berlin et Magdebourg, les Raphaëlois changent de décor pour retrouver la scène nationale et la modeste équipe de Cesson.

« Montrer que l’on a du caractère »

Une formation cantonnée au simple rôle de figurante, mais en lutte pour son maintien parmi l’élite et dont il va falloir se méfier. « On sait très bien que ça sera difficile, prévient d’ailleurs Joël Da Silva. Il faut montrer que l’on a du caractère et c’est important de bien finir », précise l’entraîneur des Raphaëlois, confronté aux absences de trois acteurs majeurs avec les forfaits de Dani Sarmiento, Aurélien Abily et Artsem Karalek. Trois têtes d’affiche qui ne retrouvero­nt peut-être pas de si tôt la scène nationale. Une scène sur laquelle le SRVHB a encore trois occasions de crever l’écran. Trois matches avant le clap de fin. Viendront ensuite le temps des récompense­s et des projection­s sur la saison prochaine. Mais pour le moment, il s’agit de tout faire pour s’offrir une happy end ou plutôt un happy hand.

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(Photos Adeline Lebel) Battus par le PSG lors de la e journée, les Raphaëlois doivent reprendre le pouvoir au Palais des sports JFK.

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