Var-Matin (Grand Toulon)

Le coup de la panne

- LAURENT SEGUIN

Àquatre jours du Grand Prix de Formule 1 de Monaco et à quelques dizaines de kilomètres de la fameuse épingle de La Rascasse, les Raphaëlois ont éprouvé les pires peines du monde à démarrer leur moteur hier. À le redémarrer, devrions-nous dire, puisque les joueurs de Joël Da Silva restaient sur trois sorties de piste au moment de prendre le départ de cette 24e journée de Starligue. Sans doute en manque d’essence après un éprouvant week-end européen qui les avait vu caler à deux reprises, contre Berlin (24-35) puis Magdebourg (31-32), les Varois n’ont jamais trouvé la bonne carburatio­n face à Cesson-Rennes, l’une des plus petites cylindrées du championna­t. L’égalisatio­n de Vigneron sur la sirène et juste avant la pause en disait d’ailleurs long : les Bretons restaient pare-chocs contre pare-chocs avec leurs adversaire­s tout au long de la première période. Avant de tenter un dépassemen­t plus net en seconde. Et sans un grand Popescu dans les buts raphaëlois (15 arrêts, dont un penalty), ils auraient même pu laisser le SRVHB loin dans leur rétroviseu­r après avoir creusé deux fois l’écart (20-22, puis 21-23).

Deux exclusions et une confusion

Mais protégés par un gardien au sommet de son art, les Raphaëlois sont sans cesse revenus à hauteur et ont même fini pied au plancher, frôlant la victoire. Jusqu’au surprenant coup de frein ou plutôt coup de sifflet de l’arbitre pour un prétendu passage en force de Krantz qui offrait une possibilit­é de contre et surtout d’égalisatio­n à Cesson. Une possibilit­é convertie après trois à quatre minutes de confusion absolue, ponctuées d’une double exclusion temporaire (Dipanda et Popescu) et d’un jet de sept mètres de Villeminot qui, sur la sirène, maintenait les Bretons en Starligue. Le SRVHB, lui, va avoir quelques jours pour souffler avant d’aller à Nantes le 1er juin. Et ils ne seront pas de trop si le groupe de Joël Da Silva ne veut pas finir avec l’image d’une équipe en roue libre.

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(Photo Philippe Arnassan) Les Raphaëlois (à l’image de Nicolas Krakowski) ont été accrochés jusqu’aux dernières secondes hier soir.

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