En attendant les législatives…
Pourquoi avez-vous soutenu Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle ? Il y a chez lui une intelligence particulière, un pragmatisme pour faire les choses. Je pense notamment au chômage universel, qui amène plus de justice sociale, sécurise tout le monde et libère des énergies. Je n’imaginais pas qu’on puisse avoir cette vision.
Que vous inspire son succès ? C’est une belle démonstration que la volonté de faire est un levier d’optimisme. Aujourd’hui, les jeunes, les classes moyennes… tout le monde a envie de faire!
Dans la circonscription, si vous n’êtes pas qualifié pour le second tour, quelle sera votre consigne de vote en cas de duel FNRépublicain ? Mais je serais au second tour ! Parce que la ville en a besoin et parce que la seule façon de lutter contre le Front national, c’est de faire. Si vous arrivez troisième, mais que vous êtes en position de vous maintenir au second tour, le ferez-vous ou vous retirerez-vous au profit du candidat LR pour éviter une triangulaire hasardeuse ? A priori, je pense que je me maintiendrais : c’est ma personnalité, je vais jusqu’au bout. Il faut une impulsion.
Pensez-vous que le scrutin majoritaire soit adapté aux législatives ? Le programme d’Emmanuel Macron indique qu’une dose de proportionnelle sera mise en place au cours du quinquennat (la réponse à cette question nous est parvenue après l’interview, réalisée jeudi mai, Élisabeth Chantrieux ayant souhaité consulter son équipe, Ndlr).
Que pensez-vous de l’interdiction du cumul des mandats ? C’est essentiel ! Il faut démultiplier la capacité à agir dans un esprit solidaire.