«La biodiversité, élément du tourisme durable »
La mer et la biodiversité battent pavillon aux Rencontres du développement durable. Une biodiversité à laquelle se dit très attachée, Christine Pagani-Bezy, adjointe à la cause animale et au développement durable.
Ces Rencontres abordent toutes les thématiques… Au-delà de la biodiversité, nous arrivons à aborder tous les thèmes du développement durable : de la préservation, au bio, en passant notamment par les circuits courts. Par le biais de conférences, il est abordé le changement climatique, la protection de l’atmosphère… On essaie de rejoindre tous les différents thèmes, mais aussi celui de la cohésion sociale et de l’épanouissement de l’être humain. Au-delà de l’aspect convivialité de ces Rencontres, l’échange entre les différentes générations est privilégié.
Le développement durable a été longtemps difficile à comprendre. On a mis un peu de temps à apprivoiser la notion de développement durable qui recoupe plusieurs thématiques. Il s’agit de continuer à avancer, sans abîmer et sans perturber ce que pourront trouver les générations futures.
Comment cela se traduit-il ? Dans le cadre de ma délégation, il m’a été demandé de travailler sur la sensibilisation, sur l’explication et sur la connaissance. Il m’a semblé que pour pouvoir tenir ce rôle, il fallait toucher tous les publics, notamment les scolaires qui sont de gros vecteurs dans le cadre du développement durable. En ville, notamment dans le cadre de l’étroit partenariat avec la Ligue de protection des oiseaux (LPO), il s’agit de protéger, valoriser, et compenser ou remplacer si nécessaire. Nous travaillons en transversalité avec les différents services, notamment les espaces verts et la jeunesse. Cette transversalité est une volonté du maire, et d’autant plus une nécessité dans le cadre de ma délégation. Nous travaillons actuellement avec Toulon Habitat Méditerranée pour faire entrer la biodiversité végétale et animale sur les espaces.
Pourquoi l’édition du premier guide « Ville nature » ? La biodiversité, c’est le bien-être de l’humain, et bien sûr celui de l’animal. Elle est indissociable du bien-vivre en ville parce qu’il y a la présence animale. Elle est un point d’ancrage du tourisme durable. Ce premier guide est les prémices d’un atlas de la biodiversité. On est en train de travailler sur l’implantation de ruches pour implanter les insectes polynisateurs.