Eurocup Formule Renault .: Fenestraz remet ça
Et de deux ! Comme l’an dernier, Sacha Fenestraz s’est adjugé la manche de l’Eurocup Formule Renault . courue en lever de rideau du Grand Prix F. Si le jeune Franco-Argentin avait remporté une course écourtée par les caprices de la météo en , cette fois, son triomphe fut clair et net. Pole position, départ canon, cavalier seul en tête, victoire haut la main : après tours, il s’est permis de devancer les deux protagonistes de la course au titre, Robert Shwartzman le Russe (à ’’) et Will Palmer l’Anglais (à ’’), vainqueur la veille. « Un week-end parfait ! » Hier, Michael Ammermüller a résumé son escale monégasque vite fait, bien fait. Parti de la pole position, le lauréat allemand des deux courses d’ouverture barcelonaises de la Porsche Supercup s’est empressé de passer la troisième sur le tourniquet en devançant son coéquipier britannique Daniel Cammish (à ’’) et le Norvégien Dennis Olsen (à ’’). De quoi accentuer son échappée belle en tête de la hiérarchie provisoire.
C’était son « premier tour de piste » dans la peau du pilote numéro 1 du retour de Grand Prix de France au circuit Paul-Ricard. Samedi et hier, Christian Estrosi conduisait dans le paddock monégasque une délégation du Groupement d’intérêt public (GIP) constitué cet hiver afin de concrétiser la résurrection de la manche tricolore du championnat du monde de Formule 1 en terre varoise l’an prochain. «Après les longues négociations conclues au mois de décembre 2016 par la signature du contrat de cinq ans, nous sommes aujourd’hui dans une phase de préparation active », confirme le maire de Nice, qui tient toujours fermement les rênes du GIP même s’il vient de quitter la présidence de la région Paca. « Gilles Dufeigneux [le directeur général du GIP, ndlr], Arnaud Péricard (responsable juridique) et Stéphane Clair (directeur général du circuit Paul-Ricard) avaient déjà fait le déplacement à Barcelone il y a deux semaines. D’autres visites sont programmées. Moi-même, je me rendrai sans doute à Silverstone, Spa-Francorchamps et Monza cette saison, car nous devons nous inscrire dans le paysage de la F1 en 2017. C’est important pour cet événement qui pèsera lourd pour l’économie et l’image de notre région, à l’instar du Grand Prix de Monaco. »
La date annoncée d’ici deux semaines
Parmi les nombreux rendezvous enchaînés à pleins gaz dans le paddock figurait une entrevue avec Chase Carey, le nouveau boss américain du F1 Group. «Une personnalité également très forte, mais différente de Bernie Ecclestone, souligne Christian Estrosi. M. Carey souhaite faire évoluer les Grands Prix, apporter une nouvelle dimension festive, populaire, à ces épreuves sportives de haut niveau. Il nous a demandé d’organiser un GP de France très provençal, très azuréen. Ça veut tout dire, je crois… » Durant la rencontre, le sujet de la date de cette échéance ô combien attendue a bien sûr été abordé. Histoire d’éviter une concurrence directe avec les manches voisines (Barcelone et Monaco en mai, Monza en septembre), le voeu formulé initialement d’un week-end en fin d’été pour prolonger la saison touristique ne sera pas exaucé. « Le créneau se situe entre la seconde quinzaine du mois de juin et le début du mois de juillet, ce qui placerait la France à proximité des Grands Prix d’Autriche et de Grande-Bretagne », précise le président du GIP, en assurant que le suspense prendra fin bientôt. «Si le programme officiel ne sera validé qu’en novembre par le Conseil mondial de la FIA, une première version du calendrier 2018 va être présentée prochainement. De quoi nous permettre de faire une annonce dans les quinze jours à venir, sans doute. » Wait and see…