« Avec Renaud Muselier nous formons un parfait tandem »
Hier, Christian Estrosi est devenu président-délégué de la Région, fonction qu’occupait Renaud Muselier avant lui. Ils restent unis sur les dossiers Paca.
Quels dossiers allez-vous garder? Globalement les Affaires générales. J’ai la possibilité de seconder Renaud Muselier en toutes circonstances et plus particulièrement sur les dossiers liés à la culture, qui sera une de mes délégations majeures et à l’organisation des grands événements qu’ils soient culturels, sportifs, économiques.
Et donc la F? Bien évidemment. Tout le monde sait combien j’ai eu à coeur de ramener ce Grand Prix de Formule dans notre région, au circuit Paul-Ricard. Je conserve la présidence du groupement d’intérêt public qui a charge d’organiser le Grand Prix pour les ans qui viennent. J’y consacrerai beaucoup d’efforts et de disponibilité. De même que je garderai la présidence de la régie culturelle.
Il y a continuité? Renaud Muselier et moi-même avons toujours formé un parfait tandem. Nous allons continuer à le montrer dans ces domaines et plus globalement dans l’exigence que nous avons de contribuer en complémentarité à la cohésion de notre majorité pour conduire notre projet jusqu’au terme de notre mandat.
Quels sont vos premiers dossiers à la mairie de Nice? Nous lançons à Nice les Assises de la proximité numéro , pour répondre à des attentes quotidiennes sur le plan de l’administration, de l’action sociale, de la qualité de vie. Il y a les grands chantiers dont les lignes et du tramway livré par étapes entre et ; et enfin, la relance économique de la ville.
Comment voyez-vous votre avenir politique? J’ai fait un choix très clair, il y a un peu plus d’un an: quitter l’Assemblée nationale, pour me consacrer à mes mandats territoriaux. Pour ceux qui pensaient qu’en redevenant maire je quittais la Région, je reste conforme à ce choix de continuer à me consacrer à mes mandats territoriaux qu’ils soient au service de la région, de la ville de Nice ou de la métropole de Nice-Côted’Azur. Cela n’enlève en rien mon engagement, ma passion et mon envie de servir notre collectivité régionale.
Et ce parti politique que certains disent que vous êtes en train de créer? Je n’ai pas cette ambition. Je n’en ai pour l’heure aucune intention mais ne doutant pas qu’au lendemain des législatives, il y aura une recomposition politique, j’entends y prendre ma part en tant que gaulliste et homme de droite, social.
Vous restez Les Républicains? Je ne sais pas si Les Républicains existeront encore ou pas. Nous sommes en pleines élections législatives. Je fais partie de ceux qui considèrent que nous devons accompagner la réussite d’une majorité derrière le président de la République, M. Macron, et y prendre toute notre part, ce qui n’est pas partagé par tous. Nous n’avons plus le droit de rester enfermés dans des clivages partisans. Je veux être positif.