L’ex-président L. Oueslati autorisé à enseigner
Saisi en appel, le Conseil national de l’enseignement supérieur permet à l’issue de sa décision à Laroussi Oueslati, d’enseigner et d’exercer ses activités de chercheur
Sept années de procédures. Une (exceptionnelle) radiation à vie prononcée le 21 mai 2010. Un volumineux dossier de cinq tomes et de 10 000 pages qui s’est achevé le mardi 23 mai à Paris par deux heures d’audience. Le dossier de l’ancien président de l’Université de Toulon, Laroussi Oueslati, est désormais clos. Prêt à rejoindre les archives judiciaires et administratives.
Décision nuancée
Radié à vie de la fonction publique sur fond d’affaire d’inscription d’étudiants chinois et interdit
(1) d’exercer définitivement toute fonction dans un établissement public ou privé, l’ex-universitaire a vu la sanction allégée en appel devant le Conseil
national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER). Cette procédure disciplinaire et administrative « a levé la mise à mort professionnelle de M. Oueslati ». Contactés, ses avocats Mes Lionel Moroni et Arnaud Lucien estiment que la décision rendue par le CNESER la semaine dernière est une « décision nuancée qui permet à Laroussi Oueslati de reprendre ses activités d’enseignements et de recherche ».
Virage dans la com’
Sept ans après le bras de fer engagé avec les autorités administratives, ils relèvent le fait que « cette ultime décision marque la fin d’une longue bataille judiciaire nécessaire pour démontrer l’absurdité des accusations de corruption dont il a fait l’objet ». Quant à l’avenir de Laroussi Oueslati, malgré la levée des interdictions d’enseigner ou de mener des recherches, il n’apparaît plus être dans la sphère universitaire. L’homme qui fut l’un des plus jeunes docteurs en sciences de l’ingénieur a créé une société de communication spécialisée dans le web et développe des ambitions internationales.