En attendant les législatives…
Pourquoi soutenez-vous Nicolas Dupont-Aignan au premier tour de la présidentielle ? C’est un quadra, il est jeune (Nicolas Dupont-Aignan a en réalité ans, Ndlr). Il n’a eu que des succès et on ne lui a pas offert de costume ! Il maîtrise ses sujets et apporte des idées nouvelles sans être dans l’extrême. Même s’il s’est rapproché de Marine Le Pen au second tour : il ne l’aurait pas fait qu’on le lui aurait reproché.
Que vous inspire le succès d’Emmanuel Macron ? Peut-être qu’on a trouvé l’homme providentiel qu’on espérait : il est brillant. Cependant, il est trop ouvert sur l’Europe et sa proximité avec le monde de la finance fait courir de gros risques aux gens d’en bas, aux petits Toulonnais.
Dans la circonscription, si vous n’êtes pas qualifié pour le second tour, quelle sera votre consigne de vote en cas de duel FNRépublicain ? Les gens savent ce qu’ils ont à faire. Si vous arrivez troisième, mais que vous êtes en position de vous maintenir au second tour, le ferez-vous ou vous retirerez-vous au profit du candidat LR pour éviter une triangulaire hasardeuse ? Je me maintiendrai. Pour la simple raison que dans la situation inverse, ni Les Républicains, ni le Front national ne se retireraient.
Pensez-vous que le scrutin majoritaire soit adapté aux législatives ? Oui. Et je pense qu’aligner le mandat présidentiel sur le mandat législatif en le passant à cinq ans a été une erreur, un sabotage de la Ve République. Le bulletin majoritaire a fait ses preuves.
Que pensez-vous de l’interdiction du cumul des mandats ? Je suis pour. À l’exception des sénateurs qui, je crois, travaillent mieux s’ils sont issus de la gestion d’une ville, d’un département ou d’une région.