Les militants de la CGT se mobilisent contre le programme gouvernemental de « régression sociale »
FAIT DIVERS
MARIAGE Edwin et Loïs Mardi matin, salle des mariages du Port Marchand Caroline Depallens maire adjoint a célébré l’union d’Edwin Vilhelmsson, tout exprès venu de Suède, et de la Toulonnaise Loïs Bartolomei, après avoir recueilli leurs accords. Les témoins, Fenela Bartolomei et Artur Vilhelmsson, ont signé le registre des mariages présenté par Jean-Luc Rallo. En réaction à la nomination d’un gouvernement dont les nouveaux ministres menacent, selon eux, «de déconstruire notre modèle social», les cadres de l’Union départementale de la CGT se mobilisent pour informer les salariés dans leurs entreprises et les citoyens, le 8 juin, sur la voie publique (de 12 h à 14 h), place Besagne, à Toulon). D’autres actions seront programmées la troisième semaine de juin. Hier, à la Bourse du travail, ces cadres de l’UD CGT commentaient le programme gouvernemental de « destruction des acquis sociaux ». « La casse du Code du travail, c’est la mise à mort des conventions collectives, la poursuite de la déréglementation du marché du travail, la précarité et les inégalités », estiment-ils. La CGT propose la réécriture progressiste d’un Code du travail du XXIe siècle court, clair et respectueux des salariés.
Protection sociale en danger
« La protection sociale est mise en danger par la remise en cause du financement de l’assurance maladie et de l’assurance chômage. »LaCGT préconise le développement d’une sécurité sociale professionnelle, qui garantit les droits individuels des salariés et la perte d’autonomie. La suppression de 70 000 fonctionnaires dans les collectivités territoriales et 50 000 autres pour l’État engendrera selon eux, certes des économies, mais « il ne peut pas y avoir de solidarité et de développement économique sans une présence des services publics dans les territoires ». Dénonçant les aides publiques, sans contrepartie, des entreprises, la CGT préconise d’aider celles qui réinjectent leurs plus-values dans les salaires, l’emploi et l’investissement et non pas dans les dividendes des actionnaires. Pour la CGT, l’augmentation du budget des armées fait craindre une politique de « va-t-en guerre ». La réduction du temps de travail à 32 heures, l’augmentation des salaires et des retraites, le renforcement du droit d’expression des salariés et d’intervention de leurs représentants, l’amnistie pour les militants syndicaux et le respect des libertés syndicales, ainsi que le renforcement des conventions collectives et le rétablissement de la hiérarchie des normes sont autant de revendications du syndicat. UD CGT Var. Tél. 04.94.18.94. 50.