En attendant les législatives...
réfléchir aux questions écologiques.
... Je consacrerai ma réserve parlementaire à
des associations qui oeuvrent notamment pour les enfants handicapés ou en difficulté, mais également pour l’emploi des jeunes ou pour l’environnement. On a environ euros par an : on peut en faire beaucoup de choses !
... J’embaucherai comme assistant parlementaire
des présidents d’associations car ce sont des spécialistes dans leurs domaines et j’irais jusqu’aux cinq autorisés. Au-delà de ça, je crois surtout qu’il faut totalement revoir ce système et le statut de ces assistants. Tout comme le statut des députés eux-mêmes, qui ont bien trop d’avantages : c’est une invitation à la magouille !
... Concernant la circonscription, je ferai remonter la voix des
professionnels de la mer. Il y a une marge phénoménale en terme d’emploi. Il faut aussi investir dans la recherche pour rendre le port plus écolo et pour développer une plaisance plus simple, moins cher et plus propre. Un autre point, c’est la pollution causée par un seul gros bateau à quai : c’est l’équivalent d’une journée de circulation automobile en ville ! Or, il existe des solutions et la puissance publique doit inciter à les utiliser.
... En terme d’agenda, je consacrerai % de mon temps à mon rôle de député
puisque j’ai la chance de pouvoir me mettre en disponibilité. De toute façon, c’est un boulot à temps plein et quand on sait combien on est payé pour le faire... Pourquoi n’avez-vous soutenu personne au premier tour de la présidentielle ? Il y avait de bonnes idées dans tous les programmes. Ne pouvant choisir et n’ayant pas de candidat écologiste indépendant, j’ai voté pour celui qui avait le plus de point commun avec moi. Mais ça, c’était un choix personnel...
Que vous inspire le succès d’Emmanuel Macron ? J’attends de voir... Je suis dubitatif quant à ses choix pour composer le gouvernement. Je pense aussi à l’extorera qui est candidate pour La République en marche aux législatives (Marie Sara, dans la deuxième circonscription du Gard, Ndlr). Quant à la nomination de Nicolas Hulot au gouvernement, ça me semble être du marketting.
Dans la circonscription, si vous n’êtes pas qualifié pour le second tour, quelle sera votre consigne de vote en cas de duel FNRépublicain ? La question ne se pose pas car je serai au second tour : les problèmes que je soulève sont de l’ordre de la santé publique et je suis convaincu qu’il y aura un sursaut pour, à défaut d’une amélioration, un maintien de la qualité de vie.
Si vous arrivez troisième, mais que vous êtes en position de vous maintenir au second tour, le ferez-vous ou vous retirerez-vous au profit du candidat LR pour éviter une triangulaire hasardeuse ? On verra au moment voulu, en fonction des forces et des programmes en présence.
Pensez-vous que le scrutin majoritaire soit adapté aux législatives ? Non. La diversité doit être prise en compte, surtout lorsqu’on parle de gens de terrain.
Que pensez-vous de l’interdiction du cumul des mandats ? On est à fond pour depuis le départ. D’autant plus que c’est une idée qu’on nous a piqué ! Nous en sommes très heureux, mais il faudrait parfois souligner la paternité de certaines choses.