Les artistes ont croqué le jazz sur la place d’Armes
Le premier prix du festival toulonnais de street painting, sur le thème du jazz à Toulon, a été décerné hier soir au Hyérois Jean Erick. Il va concourir cet automne au Mexique
Leur toile ? Le bitume. Leurs crayons ? La craie et le pastel. Bienvenue dans l’univers du festival international de street painting. Il a coloré ce weekend la place d’Armes sur le thème du festival de Jazz à Toulon. Ces dessins éphémères n’ont pas laissé indifférents les Toulonnais, venus seuls ou en famille, admirer ces toiles rondes de trois mètres. Vingt-sept artistes de street painting, trois graffeurs et deux artistes peintres en live ont concouru mais « sans se prendre la tête », lâche Joëlle Tabournel, fondatrice du festival international toulonnais, porté par l’association Compagnie Ho, présidée par Marie Pelletier. Telle est l’âme de festival. « Partager son expérience, échanger sans avoir cet esprit de compétition », consentent les artistes et les organisateurs. Et rendre cet art éphémère accessible à tous. « J’adore réaliser des événements en extérieur et le partager avec le public. Pour produire de belles pièces, nous sommes amenés parfois à nous rendre dans des bâtiments désaffectés quand on n’a pas les moyens de financer un atelier », confiait, hier soir, Loïc Fejoz, graphiste gardéen. « Il serait bien d’avoir des lieux de créations un peu plus libres d’accès. » Le festival toulonnais, qui a intégré la Federazione Internazionale Eventi Madonnari (FIEM) regroupant quatre festivals français, italiens et mexicains, leur ouvre la voie à l’international.